Une nouvelle étude de Chin-An Wang et Douglas Munoz, de l’Université Queen’s, montre qu’une région du cerveau appelée colliculus supérieur intermédiaire (SCi) aide à réguler la taille de la pupille de l’oeil afin d’optimiser la sensibilité et la netteté visuelles. Fait intéressant, le traitement d’un objet par le cerveau débute avant même que l’on ne porte son regard sur l’objet visé. Cette recherche montre que la taille de la pupille est ajustée au niveau de lumière de la cible, indépendamment du niveau de lumière général, avant le mouvement des yeux vers cette cible. Continuer la lecture
Catégorie : Nouvelles
Une étude BrainsCAN découvre des différences de sensibilité sonore entre les groupes d’âge
Des neuroscientifiques de l’Université Western ont découvert une différence dans la façon dont les adultes jeunes et âgés réagissent aux sons. Dans cette étude BrainsCAN, les chercheurs ont constaté que le cerveau devient plus sensible aux sons à mesure que la personne vieillit, ce qui entraîne probablement des problèmes d’audition au cours de sa vie.
Le boursier postdoctoral Björn Herrmann et la Chaire de recherche en neurosciences cognitive Ingrid Johnsrude, ont examiné les réponses du cortex auditif de participants dans la vingtaine et la soixantaine. Ils ont découvert des différences dans les réponses aux sons faibles et forts. Les résultats ont été publiés dans le Journal of Neuroscience. Continuer la lecture
Les commotions cérébrales déstabilisent l’isolation autour des cellules du cerveau
Des résultats de recherche suggèrent que les athlètes devraient rester sur le banc après une commotion, même s’ils ne présentent plus aucun symptôme.
Des analyses détaillées effectuées à l’Université de la Colombie-Britannique sur de joueurs de hockey ayant subi une commotion cérébrale ont révélé que le tissu graisseux protecteur entourant les fibres cellulaires du cerveau était déstabilisé deux semaines après la blessure, même si les athlètes se sentaient bien et étaient prêts à retourner sur la glace. Continuer la lecture
Le lien entre l’obésité, le cerveau et la génétique
Le problème du gain pondéral pourrait principalement venir de notre tête et de nos gènes
Selon une nouvelle étude, les cliniciens doivent envisager que le mode de pensée peut ouvrir la voie à l’obésité et comment, par l’entremise de nos gènes, elle est étroitement liée à la structure et au fonctionnement du cerveau.
L’étude qu’ont dirigée des chercheurs de l’Institut et hôpital neurologiques de Montréal (le Neuro), et qu’ils ont publiée dans les Proceedings of the National Academy of Sciences le 28 août 2018, se fonde sur des données d’imagerie par résonance magnétique (IRM) et de tests cognitifs menés sur quelque 1200 sujets provenant du Projet Connectome humain. Continuer la lecture
Bravo aux neuroscientifiques de la promotion 2018 de la Société royale du Canada
Félicitations aux neuroscientifiques nouvellement élus membres de la Société royale du Canada, élus par leurs pairs au sein des académies des arts, des lettres et des sciences humaines, des sciences sociales et des sciences pour leurs réalisations académiques, scientifiques et artistiques remarquables. La reconnaissance par la Société royale du Canada constitue le plus grand honneur qui puisse être accordé à un individu travaillant dans les domaines des arts, des sciences sociales et des sciences.
Félicitations également aux nouveaux membres du Collège de nouveaux chercheurs et créateurs en arts et en science, qui comprend les meilleurs leaders en milieu de carrière du Canada. Le Collège offre à la SRC une capacité multigénérationnelle d’aider le Canada et le monde à relever les principaux défis et à saisir les nouvelles opportunités présentes dans les domaines émergents. Continuer la lecture
Rétablir la communication entre les neurones pour freiner le glaucome
L’équipe de la chercheuse en neurosciences, Adriana Di Polo, Ph. D., du Centre de recherche du Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CRCHUM), vient de faire une percée majeure pour le traitement du glaucome. Ces résultats pourraient être aussi applicables sur d’autres maladies neurodégénératives, notamment la maladie d’Alzheimer. Les résultats de leur recherche viennent d’être publiés dans le prestigieux journal scientifique britannique Brain de l’Oxford University et fait même l’objet de l’éditorial du magazine.
« Nous avons découvert que les neurones de la rétine ont la capacité de régénérer leur dendrites après une lésion du nerf optique ce qui n’était pas connu auparavant, affirme Adriana Di Polo, auteure senior de l’étude. Notre étude démontre que l’insuline, administrée par gouttes ophtalmiques, stimule la régénération des dendrites et des synapses et rétablit à nouveau la communication entre les neurones et la fonction de la rétine. Cette découverte ouvre des nouvelles pistes thérapeutiques pour améliorer la vue des patients atteints du glaucome », ajoute-t-elle. Continuer la lecture
Tout aussi dangereux que la déshydratation?
Des chercheurs montréalais dévoilent les mécanismes de l’hyperhydratation conduisant à l’hyponatrémie; une condition commune chez les patients après une commotion cérébrale.
Étude nationale sur la vulnérabilité en matière de santé mentale et de la recherche psychiatrique
Invitation à participer à une étude portant sur la vulnérabilité en matière de santé mentale et de la recherche psychiatrique
Étude nationale sur la vulnérabilité en matière de santé mentale et de la recherche psychiatrique
Est-ce qu’un problème de santé mentale empêche quelqu’un d’être en mesure de participer à la recherche?
Quelles sont les conditions acceptables pour la recherche en psychiatrie ? Continuer la lecture
Budget 2019
Lisez notre mémoire soumis au comité permanent des finances de la chambre des communes du Canada.
Les deux visages de la dépression: La dépression majeure affecte différemment l’expression des gènes dans le cerveau des femmes et des hommes
La dépression majeure présente un visage bien différent chez les femmes et chez les hommes, et ce dimorphisme aurait des assises génomiques, suggère une étude qui vient d’être publiée dans Nature Medicine. Selon le premier auteur de cette étude, Benoit Labonté, de la Faculté de médecine et du Centre de recherche CERVO, ces différences sont telles que la recherche de nouveaux antidépresseurs gagnerait à cibler des mécanismes propres à chaque sexe. Continuer la lecture