Une réduction du nombre de connexions entre les cellules du cerveau est observée dans les premiers stades de la psychose et est associée à des symptômes négatifs.
La schizophrénie est un trouble psychiatrique complexe qui apparaît généralement à l’adolescence ou au début de l’âge adulte. On pense qu’elle est due à une altération de la maturation ou de l’élagage des connexions entre les neurones, appelées synapses. Bien que cette théorie, appelée théorie synaptique, soit étayée par des études génétiques, des études sur les cellules souches et des études sur le cerveau de patients décédés, il n’existe pas de preuves directes pour étayer cette théorie chez les patients vivants. Maira Belen Blasco, travaillant dans le laboratoire du Dr Romina Mizrahi au Centre de recherche Douglas de l’Université McGill, a cherché à savoir si des différences dans la densité des synapses pouvaient être observées chez les patients souffrant d’un premier épisode psychotique (PEP) et chez les patients présentant un risque clinique élevé (RCE) en utilisant la tomographie par émission de positons (TEP). Les chercheurs ont constaté que la densité synaptique était réduite au cours des premiers stades de la psychose et de ses états à risque, et qu’elle était associée à des symptômes négatifs.
Blasco MB, Nisha Aji K, Ramos-Jiménez C, Leppert IR, Tardif CL, Cohen J, Pablo M Rusjan , Romina Mizrahi. Synaptic Density in Early Stages of Psychosis and Clinical High Risk. JAMA Psychiatry. 2024 Nov 13;
Mieux comprendre le rôle de la vision dans la représentation de l’espace dans le cerveau en étudiant les primates en mouvement libre
L’hippocampe est une structure du cerveau des mammifères qui a été impliquée dans la mémoire spatiale et la navigation. Son rôle a été principalement étudié chez les mammifères nocturnes, tels que les rats, qui ne sont pas adaptés à la vision de jour. Ici, Diego B. Piza, travaillant dans le laboratoire de Julio Martinez-Trujillo à Western University, démontre que pendant la navigation en 3D, le ouistiti commun, un primate du Nouveau Monde adapté à la lumière du jour, utilise des stratégies d’exploration-navigation différentes de celles des rats. Il montre également que les cartes de l’espace dans le cerveau du ouistiti dépendent des indices liés à la vision et des relations entre les objets utilisés comme points de repère pour la navigation. Il est probable que des mécanismes d’encodage similaires existent chez d’autres mammifères diurnes, dont l’homme.
Pour explorer leur environnement, les ouistitis utilisent principalement des déplacements rapides de la tête pour l’exploration visuelle tout en restant immobiles. Pendant les mouvements actifs, les ouistitis stabilisent leur tête, contrairement aux rats, qui utilisent des mouvements de tête à faible vitesse pour balayer l’environnement pendant qu’ils se déplacent. Ces travaux suggèrent que la mémoire spatiale chez les primates peut reposer sur l’ancrage de séquences de vues à des endroits spécifiques, ce qui constitue un mécanisme unique d’encodage des expériences spatiales.
Mieux comprendre comment les ensembles de neurones sont recrutés dans la formation de la mémoire.
L’hippocampe est une région du cerveau essentielle pour l’encodage et le rappel des souvenirs épisodiques. La trace physique laissée dans le cerveau par la formation des souvenirs est appelée « engramme », et le processus de formation de nouveaux engrammes n’est pas encore élucidé. Dans cette étude, Andrew Mocle, travaillant dans le laboratoire de Sheena Josselyn à l’université de Toronto, a utilisé des techniques d’imagerie avancées pour suivre les neurones et leurs modèles d’activité avant, pendant et après l’encodage des souvenirs. Les données obtenues ont donné naissance à un nouveau modèle de formation d’engrammes, dans lequel de petits ensembles de neurones (au lieu de cellules individuelles) sont affectés à un engramme en fonction de leur excitabilité moyenne au moment de l’apprentissage. La démonstration que les ensembles hautement excitables sont préférentiellement affectés à l’encodage des informations nouvellement apprises représente une avancée conceptuelle majeure dans l’étude de la manière dont les souvenirs sont stockés dans le cerveau.
Mocle, Andrew J., Adam I. Ramsaran, Alexander D. Jacob, Asim J. Rashid, Alessandro Luchetti, Lina M. Tran, Blake A. Richards, Paul W. Frankland, and Sheena A. Josselyn. “Excitability Mediates Allocation of Pre-Configured Ensembles to a Hippocampal Engram Supporting Contextual Conditioned Threat in Mice.” Neuron 112, no. 9 (May 1, 2024): 1487-1497.e6.
Une meilleure compréhension des composantes non rythmiques de l’électroencéphalographie (EEG) peut conduire à une meilleure interprétation de l’activité cérébrale
Publication scientifique primée
Brake, N., Duc, F., Rokos, A., Arseneau, F., Shahiri, S., Khadra, A., and Plourde, G. (2024) A neurophysiological basis for aperiodic EEG and the background spectral trend. Nature Communications 15(1514).
L’électroencéphalographie (EEG) est utilisée depuis près d’un siècle pour étudier l’activité cérébrale, période pendant laquelle les oscillations rythmiques du signal, perçues comme des vagues d’activité, ont formé une lentille unique à travers laquelle de nombreux chercheurs observent le système nerveux. Récemment, l’intérêt s’est porté sur les signaux EEG apparemment non rythmiques (c’est-à-dire apériodiques), qui ont été associés à divers troubles neurologiques et états de conscience. Cependant, ces résultats ont été essentiellement descriptifs, ce qui rend difficile l’interprétations de ces signaux apériodiques.
Dans cette étude, Niklas Brake, qui fait partie du groupe de recherche du professeur Anmar Khadra de l’Université McGill et qui collabore avec le Dr Gilles Plourde, anesthésiste à l’Institut neurologique de Montréal, a utilisé la modélisation biophysique pour montrer que d’importantes fluctuations apériodiques du champ électrique du cerveau proviennent de circuits corticaux qui se synchronisent avec une dynamique apériodique. Ces fluctuations peuvent à leur tour fausser considérablement les interprétations traditionnelles de l’EEG. En outre, le modèle prédit que les signaux EEG périodiques et apériodiques sont façonnés par les voies inhibitrices du cerveau. Pour le vérifier, les chercheurs ont recueilli des données EEG auprès d’individus sous anesthésie générale avec du propofol, un médicament qui modifie les molécules sous-jacentes à l’inhibition neuronale. Les changements de signaux observés correspondaient aux prédictions de leur modèle. En s’appuyant sur les résultats de la modélisation, ils ont mis au point une méthode d’analyse permettant d’identifier et de supprimer les signaux apériodiques de l’EEG, à la fois pour extraire les caractéristiques apériodiques et pour améliorer la caractérisation du rythme cérébral. L’application de cette méthode aux données EEG a révélé que la perte de conscience due au propofol était uniquement associée à une augmentation des rythmes delta, une observation qui avait été précédemment masquée par les effets moléculaires du propofol.
Dans l’ensemble, cette étude étend la théorie de l’EEG au-delà des oscillations neuronales, en illustrant comment les signaux EEG sont façonnés par des mécanismes neuronaux autres que les rythmes cérébraux et en révélant comment ces signaux peuvent fausser les méthodes d’analyse traditionnelles.
Développement d’un atlas fonctionnel du cervelet humain
Le cervelet humain est une région du cerveau qui est activée au cours de nombreux comportements, notamment le mouvement, le langage et les tâches cognitives. Cependant, la contribution du cervelet à ces processus reste mal comprise en raison de l’absence d’une carte fonctionnelle complète de cette région du cerveau. Pour remédier à cette situation, Caroline Nettekoven, qui travaille dans le laboratoire de Jorn Diedrichsen à l’université Western, a fusionné sept ensembles de données d’imagerie de l’activité cérébrale à grande échelle (IRMf) pour constituer le premier atlas fonctionnel complet du cervelet. Les auteurs ont développé un modèle informatique qui apprend l’organisation du cerveau à travers de nombreux ensembles de données et ont dérivé un atlas consensuel basé sur 111 sujets et 417 conditions de travail. Ce nouvel atlas prédit les limites fonctionnelles mieux que les atlas précédents et que tout atlas basé sur un seul ensemble de données, même sur des données nouvelles et inédites. Il fournit donc la caractérisation la plus détaillée de l’organisation fonctionnelle du cervelet humain à ce jour.
Le nouvel atlas présente plusieurs caractéristiques nouvelles importantes. Par exemple, l’atlas et le modèle informatique sont conçus pour une cartographie fonctionnelle précise chez les individus. Les atlas existants présentent simplement une carte de groupe, ignorant la grande variabilité entre les individus dans l’organisation fonctionnelle. Le modèle peut intégrer le nouvel atlas à l’aide d’un court balayage du localisateur de 10 minutes pour s’adapter au cerveau d’un individu, ce qui permet une bien meilleure prédiction des limites individuelles. Cette précision sans précédent permettra d’étudier en détail la contribution du cervelet au comportement humain.
Découvrir le rôle des cils primaires dans le développement et la fonction des astrocytes
Les astrocytes sont un type de cellules qui agissent comme des régulateurs cruciaux de presque tous les aspects du cerveau. Il existe différents types d’astrocytes, mais on sait peu de choses sur la manière dont les différents sous-types d’astrocytes sont créés au cours du développement pour soutenir de manière différenciée leurs circuits neuronaux locaux. Lizheng Wang, qui travaille dans le laboratoire de Jiami Guo à l’université de Calgary, a découvert qu’une structure appelée cil primaire agit comme une petite antenne de signalisation pour transmettre des signaux locaux et stimuler la diversification régionale des astrocytes dans le cerveau en développement, et qu’elle joue un rôle important dans le développement du cerveau.
Découverts il y a plus de 100 ans, les cils primaires commencent seulement à être appréciés pour leur importance dans le cerveau. Les chercheurs ont récemment démontré que les cils primaires des neurones sont indispensables pour réguler le développement et les fonctions neuronales majeures, alors que la présence et la fonction des cils dans les astrocytes sont restées inexplorées. Cette étude montre que la perturbation des cils astrocytaires entraîne une perturbation du développement et des connexions neuronales dans le cerveau. Les souris dont les astrocytes primaires sont déficients en cils présentent des déficits comportementaux au niveau de la fonction sensorimotrice, de la sociabilité, de l’apprentissage et de la mémoire.
Un poste de direction conjoint au sein de la Faculté de médecine et des sciences de la santé et le Centre universitaire de santé McGill
La Faculté de médecine et des sciences de la santé et le Centre universitaire de santé McGill lance un appel à candidatures pour le poste de professeur(e) titulaire à temps plein en tant que Directeur ou Directrice du Neuro (L’Institut-Hôpital neurologique de Montréal)
Depuis sa création en 1934, l’Institut neurologique de Montréal de l’Université McGill (INM) et l’Hôpital neurologique de Montréal du Centre universitaire de santé McGill (HNM), désignés ensemble sous le nom du Neuro (Institut-Hôpital neurologique de Montréal), sont à l’avant-garde de la recherche sur les causes et le traitement des maladies neurologiques. Comptant plus de 1 500 membres du personnel et stagiaires, Le Neuro est l’un des plus grands centres neurologiques polyvalents au monde, reconnu pour l’intégration harmonieuse de la recherche neuroscientifique de calibre mondial avec des programmes de neurologie clinique et de neurochirurgie exceptionnels. Au cœur de la philosophie du Neuro réside le principe que la recherche à fort impact et les soins cliniques de pointe sont mieux menés par des scientifiques et des cliniciens qui sont experts dans leurs domaines respectifs et qui travaillent à proximité et en étroit collaboration, facilitant ainsi l’échange entre le laboratoire et le chevet des patients. Le statut du Neuro en tant qu’institution de neuroscience de premier plan, doté d’installations exceptionnelles et engagé vers la science ouverte, attire des chercheurs éminents, dont un cadre solide de cliniciens-chercheurs, et des cliniciens accomplis. Il entretient des collaborations essentielles avec des neuroscientifiques non seulement au sein du réseau McGill, mais aussi avec des scientifiques du Québec, du Canada et à l’échelle internationale. Le Neuro a une longue histoire de succès en matière de formation et d’éducation et attire des étudiants en sciences cliniques et fondamentales et des chercheurs invités du monde entier.
En tant qu’institut d’enseignement et de recherche de l’Université McGill, le Neuro est au cœur du plan stratégique de McGill en matière de recherche et de formation en neurosciences. Il abrite le plus vaste programme d’études supérieures en Amérique du Nord — le Programme intégré en neurosciences, et constitue un site essentiel pour les programmes de formation clinique de McGill en neurologie et en neurochirurgie. Pierre angulaire de la mission neuroscientifique du Centre universitaire de santé McGill, le Neuro offre des soins spécialisés de haut calibre aux patients.
Le Neuro offre des soins complets, en hospitalisation et en consultation externe, pour toute la gamme des troubles neurologiques. L’hôpital dispose de 85 lits, dont une unité de soins neuro-intensifs, de quatre salles d’opération, d’installations de neuroradiologie interventionnelle de pointe, d’installations d’imagerie avancée (CT, MEG, TEP et IRM), de cliniques externes spécialisées, d’un hôpital de jour, et d’installations de réadaptation et de recherche clinique. Les neurochirurgiens et les neurologues, ainsi que d’autres spécialistes, font partie du corps professoral au sein de la Faculté de médecine et des sciences de la santé de l’Université McGill. Ce groupe unique et intégré de plus de 120 membres du corps professoral (dont 97 chercheurs principaux, plus de 68 médecins, ~30 médecins-chercheurs), 200+ infirmiers et infirmières, et ~40 autres professionnels de la santé travaillent en étroite collaboration avec une équipe interdisciplinaire de plus de 350 professionnels de la santé, représentant les services de soins infirmiers spécialisés, de réadaptation et le personnel de soutien clinique, afin de fournir des soins de santé de calibre mondial aux patients, intégrés de manière harmonieuse à la recherche fondamentale. Cet environnement offre une formation exceptionnelle à la prochaine génération de leaders en neurosciences cliniques et translationnelles.
Notre équipe d’experts dirige des équipes de recherche internationales qui génèrent des subventions, des bourses et des contrats d’une valeur d’environ 55 millions de dollars par an. Les équipes multidisciplinaires du Neuro génèrent des informations fondamentales qui couvrent tout le spectre des neurosciences, de la biologie cellulaire et moléculaire à l’imagerie cérébrale et aux neurosciences cognitives. Plus de 40 résidents en neurologie et en neurochirurgie et 300 étudiants aux cycles supérieurs et postdoctorales du monde entier suivent chaque année une formation scientifique au Neuro.
L’Unité de recherche clinique (L‘URC) du Neuro se classe parmi les plus grands centres de recherche neurologique au Canada, menant plus de 100 essais cliniques chaque année. L’équipe de L’Unité de recherche clinique (L‘URC) du Neuro est composée d’un réseau diversifié de professionnels engagés avec des expériences variées, notamment des infirmières, des physiothérapeutes, des coordonnateurs d’études, des techniciens de laboratoire, des coordonnateurs en éthique de la recherche et des gestionnaires du financement des essais. Nos équipes possèdent une vaste expertise dans la gestion de protocoles complexes et de soins thérapeutiques de pointe; nous travaillons tous ensemble pour trouver de nouveaux et meilleurs médicaments pour les personnes atteintes de maladies neurologiques, tout en produisant des données de haute qualité sur les maladies neurologiques pour les sociétés pharmaceutiques et d’autres organismes de recherche.
Vision d’avenir
L’Université McGill, sa Faculté de médecine et des sciences de la santé et le CUSM partagent une vision du Neuro comme plaque tournante de la découverte et de la recherche d’avant-garde en neurosciences, en Amérique du Nord et dans le monde entier, ce qui est inextricablement lié à son rôle dans la prestation de soins neurologiques d’excellente qualité. Les vastes champs de recherche explorés au Neuro vont des travaux réalisés au Centre d’imagerie cérébrale McConnell pour élucider les mécanismes d’appréciation de la musique chez l’humain aux recherches menées à l’échelle cellulaire et moléculaire sur les maladies mitochondriales, la maladie de Parkinson et la sclérose en plaques. Les années à venir seront riches en occasions de toutes sortes, avec le renouvellement des infrastructures cliniques et des soins cliniques interdisciplinaires, la possibilité de déménagement vers le site Glen du CUSM et la réorganisation des activités de recherche et d’innovation pour aborder efficacement des questions importantes dans le domaine des neurosciences cliniques, accélérer l’application clinique des résultats de recherche et améliorer les soins aux personnes atteintes de troubles neurologiques.
Le poste
Ce poste de direction important conjugue les fonctions de direction de l’Institut neurologique de Montréal et de l’Hôpital neurologique de Montréal. Les premières relèvent du vice-rectorat, Santé et affaires médicales et décanat de la Faculté de médecine et des sciences de la santé, et les secondes, de la présidence et direction générale du CUSM. Le ou la titulaire du poste assumera des responsabilités stratégiques, opérationnelles, universitaires et financières pour le Neuro, tout en maintenant des partenariats étroits avec les programmes de recherche et d’enseignement à l’Université ainsi qu’avec les activités de soins cliniques, de recherche et d’enseignement au CUSM et à l’Institut de recherche du CUSM. Ces fonctions comprennent la gestion d’équipes cliniques en collaboration avec la direction adjointe des soins infirmiers, Mission neurosciences, CUSM. De façon générale, le nouveau directeur ou la nouvelle directrice devra promouvoir l’excellence en recherche, enseignement et soins cliniques au Neuro.
Les grandes priorités de ce mandat passionnant et stimulant sont les suivantes :
Développer les structures et les mécanismes permettant de soutenir et d’améliorer l’excellence en recherche
Soutenir l’excellence en enseignement des neurosciences à tous les niveaux
Favoriser l’excellence des soins cliniques
Faire rayonner le Neuro à l’échelle provinciale, nationale et internationale à titre de plaque tournante pour la recherche d’avant-garde et la découverte ayant un impact clinique en neurosciences.
Profil recherché
1. Leadership stratégique
L’Université McGill et le CUSM sont à la recherche d’une personne visionnaire ayant le sens de la collaboration qui saura élaborer et mettre en œuvre une vision en consultant activement diverses parties prenantes, en trouvant les lignes de force, en instaurant les changements nécessaires et en motivant les différents groupes au sein d’une organisation vaste et complexe.
2. Promotion efficace de la recherche intégrée, de l’excellence des soins cliniques et de l’innovation en enseignement
La personne choisie sera titulaire d’un doctorat en médecine (M.D.) et/ou d’un doctorat recherche (Ph. D.), sera reconnue à l’échelle internationale pour l’excellence de ses recherches et aura une expérience substantielle en neurosciences cliniques. Un profil de clinicien-chercheur ou clinicienne-chercheuse est préférable. La personne retenue devra démontrer son engagement à concrétiser une vision axée sur le maillage entre la recherche de classe mondiale et des soins cliniques d’excellente qualité. Pour ce faire, elle devra bien comprendre la trajectoire entre les travaux en laboratoire et les soins cliniques. Une bonne connaissance du système de santé québécois ainsi que des réalisations dans le domaine des neurosciences translationnelles seront considérées comme des atouts. Les médecins qui posent leur candidature et souhaitent exercer en milieu clinique doivent détenir un permis d’exercice de la médecine au Québec ou y être admissibles.
3. Compétences générales de direction
Le profil idéal pour le poste est celui d’un ou d’une leader d’expérience ayant fait ses preuves en gestion d’organisations complexes. La personne devra savoir tirer parti des leviers institutionnels, universitaires et liés aux politiques publiques pour faire avancer des dossiers complexes. Un engagement fort en faveur de l’équité et de l’inclusion est attendu. Puisque le poste exige des échanges fréquents avec le gouvernement du Québec et d’autres partenaires au Québec, la personne choisie doit pouvoir communiquer aisément tant en français qu’en anglais. Les projets antérieurs de la personne devront démontrer une créativité et un talent pour l’innovation qui témoignent d’un esprit entrepreneurial. En outre, la personne devra avoir fait ses preuves dans le recrutement, l’encadrement et la motivation de membres du personnel de tous les horizons en recherche, en soins cliniques et en enseignement, au service d’une mission commune axée sur l’excellence.
4. Aptitudes pour la collecte de fonds
La personne retenue mettra tout en œuvre pour contribuer à la mission de financement du Neuro. Il est important, pour assurer le succès du Neuro, de développer de façon optimale des relations de financement stratégiques et durables. Le ou la titulaire du poste doit démontrer les aptitudes et la volonté nécessaires pour se montrer efficace à cet égard.
Durée du mandat et salaire
Le mandat est d’une durée de cinq ans, avec possibilité de renouvellement. Le salaire sera établi en fonction des compétences et de l’expérience.
Nomination
La personne choisie sera nommée à un poste de professeur(e) titulaire au Département de neurologie et de neurochirurgie de la Faculté de médecine et des sciences de la santé de l’Université McGill ainsi qu’à un poste hospitalier approprié au CUSM. La personne pourrait être admissible à un poste menant à la permanence.
Le ou la titulaire du poste devra participer activement à tous les aspects de la mission universitaire de McGill (recherche, enseignement, supervision aux différents cycles d’études et en formation médicale postdoctorale, participation à des comités professoraux et administratifs).
Les membres du corps professoral mcgillois doivent également participer à des activités de service dans leurs unités, à l’Université et dans la communauté scientifique générale. Un engagement attesté envers l’équité, la diversité et l’inclusion est aussi attendu.
Les dossiers de candidature doivent inclure les documents suivants :
CV et lettre de présentation décrivant l’expérience de direction et la vision
Énoncé de recherche (une page tout au plus, laquelle peut être accompagnée de cinq pages de pièces justificatives)
Nom et coordonnées de trois personnes disposées à fournir des références
Les dossiers doivent être soumis en ligne via la page web de McGill Careers :
Les candidats intéressés doivent soumettre leur candidature dans les 30 jours à compter de la publication de cette annonce. Pour toute question concernant le processus de recrutement, veuillez contacter le recruteur principal à l’adresse liliana.ospina@mcgill.ca ou acadsec.med@mcgill.ca.
L’Université McGill est une institution de langue anglaise dans laquelle la majorité des activités d’enseignement et de recherche s’effectuent en langue anglaise, rendant essentielle l’utilisation de l’anglais pour la communication orale et écrite.
McGill University is an English-language university where most teaching and research activities are conducted in the English language, thereby requiring English communication both verbally and in writing.
L’Université McGill
Fondée en 1821, l’Université McGill accueille des étudiants, des professeurs et des employés d’exception de partout au Canada et du monde entier. Année après année, elle se classe parmi les meilleures universités du Canada et du monde. Établissement d’enseignement supérieur de renommée mondiale, l’Université McGill compte plus de 39 000 étudiants, 14 000 membres du corps professoral et du personnel, et 325 000 anciens étudiants originaires de plus de 180 pays. Située au cœur de Montréal, l’Université McGill compte parmi les meilleures universités de recherche au monde. Fortement axée sur l’apprentissage interdisciplinaire et réputée pour la rigueur de ses recherches intellectuelles et son engagement à nourrir une communauté diversifiée de chercheurs, d’étudiants et de membres du personnel, l’Université McGill est un plaque tournante de curiosité intellectuelle, de créativité et de croissance.
La Faculté de médecine et des sciences de la santé de l’Université McGill compte 5 480 membres du corps professoral, 970 membres du personnel, 5 931 apprenants et apprenantes (premier cycle, études supérieures et postdoctorales, résidence et fellowship), 6 écoles et 2 212 étudiants-chercheurs des cycles supérieurs répartis dans le réseau de McGill et dans 3 grands centres universitaires de santé et de services sociaux situés dans 4 grands sites d’enseignement en milieu urbain. Notre équipe d’experts s’engage à unir science et humanisme pour former des professionnels de la santé et des scientifiques exceptionnels qui, ensemble, mènent la découverte, l’innovation et les soins nécessaires pour améliorer la santé des Québécois et des collectivités du monde entier.
Le Centre universitaire de santé McGill (CUSM)
Le Centre universitaire de santé McGill (CUSM) est un centre académique de santé pour adultes et enfants affilié à la Faculté de médecine et des sciences de la santé de l’Université McGill. Le CUSM jouit d’une réputation internationale d’excellence et d’innovation en matière de soins cliniques, de recherche et d’enseignement. Le CUSM a la responsabilité d’assurer des services pédiatriques et adultes tertiaires pour le Réseau universitaire intégré de santé et de services sociaux de l’Université McGill (RUISSS) sur un vaste territoire du Québec, en plus de fournir des services de soins de santé complets à sa communauté locale. Les patients reçoivent des soins en anglais et en français; le CUSM s’assure que des services d’interprétation sont disponibles dans une multitude de langues, selon les besoins, pour soutenir la population multiculturelle à laquelle il fournit ses services.
Le CUSM voit le jour en 1997 suite à la fusion volontaire de cinq hôpitaux montréalais : l’Hôpital général de Montréal (1821), l’Hôpital Royal-Victoria (1893), l’Institut thoracique de Montréal (1903), l’Hôpital de Montréal pour enfants (1904), et l’Hôpital et Institut neurologique de Montréal (1934).
En 2008, l’Hôpital de Lachine et le Pavillon Camille-Lefebvre se joignent à la grande famille du CUSM. Le 1er décembre 2024, le CUSM est devenu un établissement de Santé Québec, le nouvel employeur unique du Québec en matière de santé et de services sociaux. L’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill (IR-CUSM), (1997), regroupe huit (8) programmes de recherche en santé de l’adulte et de l’enfant, accélérant la translation de la recherche biomédicale pour améliorer la santé humaine.
La vision du CUSM est d’avoir un impact local et mondial en se mobilisant ensemble sur des pratiques durables et innovantes, la recherche et l’enseignement qui fournissent des soins complexes de classe mondiale empreints de compassion à des personnes de tous âges et promeuvent une planète plus saine. Nos équipes valorisent l’excellence, la compassion, le respect et l’intégrité, ainsi que la collaboration.
L’Université McGill s’engage fermement à respecter les principes d’équité et de diversité au sein de sa communauté, tout en valorisant la rigueur et l’excellence académiques. Elle accueille favorablement les demandes d’emploi des personnes racisées et des minorités visibles, des femmes, des personnes autochtones, des personnes en situation de handicap, des minorités ethniques, des personnes de toute orientation sexuelle et identité de genre, ainsi que toute personne possédant les aptitudes et les connaissances nécessaires pour interagir au sein de groupes diversifiés.
McGill valorise et encourage la recherche qui reflète des traditions intellectuelles, des méthodologies ainsi que des modes de dissémination et de traduction diversifiés. Les personnes candidates sont invitées à démontrer la portée de leur recherche, aussi bien au sein de leur champ universitaire que dans un contexte interdisciplinaire, notamment dans les secteurs gouvernemental, communautaire et industriel.
En outre, McGill reconnaît et prend équitablement en considération l’incidence des congés (p. ex., obligations familiales ou congés pour raisons de santé), qui peuvent entraîner des interruptions ou des ralentissements de carrière. Quiconque pose sa candidature est encouragé à signaler tout congé ayant eu une incidence sur son rendement et pouvant avoir modifié son parcours de carrière. Ces renseignements seront pris en compte aux fins d’évaluation équitable du dossier.
L’Université McGill dispose d’un programme d’équité en matière d’emploi et invite les membres des groupes visés à indiquer leur appartenance à ces derniers dans leur dossier de candidature. Elle tient également à s’assurer que les personnes en situation de handicap reçoivent un traitement équitable et puissent pleinement s’intégrer à la vie universitaire en ayant à coeur de mettre en oeuvre les principes de conception universelle dans toutes les sphères d’activité de l’Université, conformément aux politiques et procédures relatives aux aménagements. Les personnes en situation de handicap qui pourraient avoir besoin de certains aménagements pour soumettre leur candidature sont invitées à communiquer en toute confidentialité par courriel à accessibilityrequest.hr@mcgill.ca ou par téléphone ou 514-398-2477.
Nous encourageons tous les candidats qualifiés à postuler; veuillez noter que conformément aux exigences de l’immigration canadienne, la priorité sera toutefois accordée aux personnes détenant la citoyenneté canadienne ainsi que le statut de la résidence permanente.
Un essai clinique de phase 2a révèle qu’une petite molécule appelée LM11A-31 est sans danger et ralentit la progression de nombreuses caractéristiques de la maladie d’Alzheimer.
La maladie d’Alzheimer est une affection neurodégénérative débilitante pour laquelle il n’existe pas de traitement curatif. Les traitements disponibles pour les quelque 734 000 Canadiens atteints de la maladie d’Alzheimer permettent de gérer les symptômes sans ralentir la progression de la maladie. Dans cette étude, Hayley Renee Christine Shanks, travaillant dans le laboratoire du Dr Taylor Schmitz à l’université Western, a adopté une nouvelle approche thérapeutique de la maladie d’Alzheimer en ciblant la « biologie profonde », c’est-à-dire les récepteurs qui contrôlent de multiples voies cellulaires fondamentales et peuvent donc normaliser de multiples processus pathologiques sous-jacents à la maladie d’Alzheimer. Leur cible de « biologie profonde », appelée récepteur de neurotrophine p75 (p75NTR), régule les voies qui déterminent la dégénérescence ou la survie des cellules. Ce récepteur a été découvert il y a environ 30 ans et est largement étudié dans les domaines des neurosciences du développement et de la neurologie. Dans le cadre d’un essai clinique de 26 semaines sur la maladie d’Alzheimer, les chercheurs ont constaté que la modulation de p75NTR réduisait les biomarqueurs de dysfonctionnement neuronal, de neurodégénérescence et d’activation gliale, ce qui correspond à un ralentissement de la maladie.
Le Département de psychiatrie de l’Université McGill, en collaboration avec le Centre de recherche Douglas (CRD) de la Faculté de médecine et des sciences de la santé, est la recherche de candidats et candidates pour pourvoir deux postes contractuels à temps plein au sein du corps professoral, au rang de professeur adjoint ou de professeur agrégé, dans le domaine de la génomique unicellulaire appliquée aux troubles du cerveau et de la santé mentale. Le niveau professoral sera déterminé en fonction des qualifications et de l’expérience du candidat ou de la candidate. Il s’agit d’un poste de trois ans (renouvelable) qui ne confèrent aucune admissibilité à la permanence. Le rôle comprend l’établissement d’un programme de recherche indépendant et la supervision des étudiants, étudiantes.
Le Département de psychiatrie de l’Université McGill a une histoire riche en matière d’innovations scientifiques qui repose sur sa longue expertise en psychothérapie, en recherche sur la toxicomanie, en psychoneuroendocrinologie, en psychoimmunologie, en génétique, en épigénétique, en imagerie cérébrale avancée et en psychiatrie numérique et computationnelle. Le Département maintient sa position de chef de file mondial dans l’intégration de la science de pointe à la pratique clinique pour former de futurs chercheurs et cliniciens en psychiatrie.
Comptant plus 55 chercheurs et chercheuses œuvrant dans toutes les sphères de la recherche en santé mentale (neurosciences, services cliniques, politique et épidémiologie/santé publique), le Centre de recherche Douglas (CRD) est un chef de file international dans le domaine de la recherche en santé mentale depuis plus de 40 ans. Le CRD est à l’avant-garde des méthodes novatrices dans le domaine de la psychiatrie, et entre autres en neurobiologie unicellulaire, en psychiatrie numérique et computationnelle, en biomarqueurs (numériques) et en utilisation de nouvelles méthodes et données pour évaluer la santé mentale. D’ailleurs, le centre a récemment obtenu un important financement pour un programme de recherche axé sur l’utilisation d’approches unicellulaires visant à mieux comprendre le cerveau et ses troubles connexes. Fort d’une longue tradition de programmes interdisciplinaire qui a fait progresser la recherche, le CRD tire parti de ses approches interdisciplinaires pour mieux comprendre les troubles psychiatriques et traduire ces connaissances en pratique clinique.
Fréquentée par des étudiants et étudiantes en provenance de plus de 140 pays, l’Université McGill est l’une des principales universités de recherche du Canada. Elle est située à Montréal, une ville cosmopolite riche d’une grande diversité culturelle et linguistique. Cette université est depuis longtemps considérée comme un chef de file en neurosciences et se démarque par son innovation en matière de méthodes de recherche qui soutiennent un vaste éventail de travaux de recherche fondamentale et clinique. Les robustes programmes de formation de l’Université en génie biologique et biomédical, en psychiatrie et en sciences de la vie quantitatives ainsi que le programme intégré en neurosciences favorisent le développement d’équipes de recherche multidisciplinaires solides.
Tâches principales
Les personnes retenues prendront part aux activités universitaires du Département de Psychiatrie de l’Université McGill de la Faculté de médecine et des sciences de la santé. Les titulaires des deux postes devront mener des recherches rigoureuses de pointe dans le domaine de la génomique unicellulaire appliquée au cerveau et aux troubles mentaux. Ces mêmes personnes auront à mettre en place un programme de recherche fondamentale sur des maladies dans leurs propres domaines d’expertise, conformément aux priorités stratégiques du Centre de recherche et du Département de psychiatrie.
On encourage les candidatures ayant une expertise et une bonne expérience dans le développement de nouvelles méthodologies ou l’application d’approches unicellulaires fondées sur les modèles animaux et cellulaires en matière de troubles mentaux ou dans l’étude de tissu cérébral post-mortem des troubles psychiatriques.
Les titulaires de chacun des postes seront nommés au Département de psychiatrie de l’Université McGill, et devront établir un programme de recherche indépendant, superviser des étudiants, étudiantes et contribuer à l’enseignement formel en classe. On s’attend à ce que les personnes en poste obtiennent des fonds indépendants pour appuyer la formation des étudiants et étudiantes des cycles supérieurs au niveau de la maîtrise et du doctorat. Ces deux personnes auront à publier leurs résultats de recherche au moyen de publications révisées par des pairs et d’autres activités d’application et d’échange de connaissances, et aussi à participer activement à tous les aspects du Centre de recherche et aux missions universitaires de McGill. Elles devront également faire preuve d’un engagement ferme en matière d’équité, de diversité et d’inclusion dans tous les domaines.
Les personnes retenues participeront activement à tous les aspects de la mission universitaire de McGill (c’est-à-dire l’enseignement, la recherche, la supervision des étudiantes, étudiants et des résidentes, résidents et une participation à des comités universitaires et administratifs).
On s’attend à ce que les membres du corps professoral de McGill contribuent aux activités de service au sein de leur unité, de l’Université et de l’ensemble de la communauté universitaire. Il faut démontrer un engagement avéré en matière d’équité, de diversité et d’inclusion.
Qualifications et formation exigées
Les personnes candidates doivent :
Être titulaire d’un doctorat ou avoir suivi une formation postdoctorale avancée dans un domaine connexe;
Démontrer une excellente productivité de recherche et une capacité à obtenir des fonds de recherche concurrentiels;
Avoir une solide expérience éprouvée dans le domaine de la génomique unicellulaire;
Démontrer un engagement réel et, selon les circonstances, un dossier solide en matière d’équité, de diversité et d’inclusion (EDI);
Maîtriser l’anglais est essentiel, mais avoir une bonne connaissance du français, ou avoir l’engagement à l’apprendre dans les années suivant l’embauche est un atout.
Faculté/Département/Unité : Faculté de médecine et des sciences de la santé, Département de psychiatrie
Type d’emploi : Membre du corps professoral contractuel Rang : Professeur(e) adjoint(e) /agrégé(e) Salaire : Le salaire sera négociable, selon les qualifications et l’expérience de l’individu choisi. Statut professionnel : Temps plein
Période d’affichage : 30 jours suivant la date de publication de l’affichage
Les pièces justificatives suivantes sont requises :
Une lettre de présentation et un curriculum vitæ ;
Un énoncé de ses intérêts et objectifs de recherche;
Un énoncé sur sa philosophie d’enseignement;
Le nom et les coordonnées de trois personnes prêtes à fournir des références.
Utilisez une adresse courriel personnelle lors de la création d’un compte dans Workday pour soumettre votre candidature. Ne pas utiliser une adresse courriel se terminant par @mail.mcgill.ca ou @mcgill.ca pour postuler.
L’Université McGill est une institution de langue anglaise dans laquelle la majorité des activités d’enseignement et de recherche s’effectuent en langue anglaise, rendant essentielle l’utilisation de l’anglais pour la communication orale et écrite.
L’Université McGill s’engage fermement à respecter les principes d’équité et de diversité au sein de sa communauté, tout en valorisant la rigueur et l’excellence académiques. Elle accueille favorablement les demandes d’emploi des personnes racisées et des minorités visibles, des femmes, des personnes autochtones, des personnes en situation de handicap, des minorités ethniques, des personnes de toute orientation sexuelle et identité de genre, ainsi que toute personne possédant les aptitudes et les connaissances nécessaires pour interagir au sein de groupes diversifiés.
McGill valorise et encourage la recherche qui reflète des traditions intellectuelles, des méthodologies ainsi que des modes de dissémination et de traduction diversifiés. Les personnes candidates sont invitées à démontrer la portée de leur recherche, aussi bien au sein de leur champ universitaire que dans un contexte interdisciplinaire, notamment dans les secteurs gouvernemental, communautaire et industriel.
En outre, McGill reconnaît et prend équitablement en considération l’incidence des congés (p. ex., obligations familiales ou congés pour raisons de santé), qui peuvent entraîner des interruptions ou des ralentissements de carrière. Quiconque pose sa candidature est encouragé à signaler tout congé ayant eu une incidence sur son rendement et pouvant avoir modifié son parcours de carrière. Ces renseignements seront pris en compte aux fins d’évaluation équitable du dossier.
L’Université McGill dispose d’un programme d’équité en matière d’emploi et invite les membres des groupes visés à indiquer leur appartenance à ces derniers dans leur dossier de candidature. Elle tient également à s’assurer que les personnes en situation de handicap reçoivent un traitement équitable et puissent pleinement s’intégrer à la vie universitaire en ayant à cœur de mettre en œuvre les principes de conception universelle dans toutes les sphères d’activité de l’Université, conformément aux politiques et procédures relatives aux aménagements. Les personnes en situation de handicap qui pourraient avoir besoin de certains aménagements pour soumettre leur candidature sont invitées à communiquer en toute confidentialité par courrielaccessibilityrequest.hr@mcgill.ca.
Nous encourageons tous les candidats qualifiés à postuler; veuillez noter que conformément aux exigences de l’immigration canadienne, la priorité sera toutefois accordée aux personnes détenant la citoyenneté canadienne ainsi que le statut de la résidence permanente.