Professeur adjoint Neuroscience comportementale

Le département de psychologie de l’Université McGill est à la recherche de candidats pour occuper un poste de professeur adjoint en neuroscience comportementale. Nous sommes particulièrement intéressés par les candidats qui utilisent des méthodes computationnelles ou des techniques d’enregistrement in vivo mais nous considérerons tous les candidats qui étudient les mécanismes neuraux du comportement.

Les candidats devront avoir obtenu un doctorat en psychologie, en neuroscience, ou dans un domaine connexe au moment de l’embauche. Les candidats devront faire la preuve de leur productivité de recherche et de leur capacité à obtenir du financement de sources externes. Les candidats devront être en mesure d’enseigner au premier cycle et au cycle supérieur. Le département de psychologie possède d’excellentes installations de recherche interdisciplinaire avec d’autres départements de l’Université McGill incluant le Centre Universitaire de Santé McGill et l’Institut Neurologique de Montréal. La personne devra être en poste en Septembre 2023.

La candidature devra être soumise en ligne sur Workday en utilisant le lien :

https://mcgill.wd3.myworkdayjobs.com/McGill_Careers/job/McGill-College-2001/Assistant-Professor-BNS_JR0000033648

Veuillez utiliser une adresse courriel personnelle lors de la création du compte sur Workday. Ne pas utiliser d’adresse courriel @mail.mcgill.ca ou @mcgill.ca pour l’application. Les candidatures doivent inclure un pdf contenant les documents suivants : un curriculum vitae; une description des intérêts de recherche (4 pages maximum); une description des intérêts pour l’enseignement; une déclaration d’engagement envers les principes d’équité, de diversité et d’inclusion; et jusqu’à trois publications ou articles soumis pertinents.

L’examen des candidatures débutera le 1er décembre 2022, 30 jours après sa publication et se poursuivra jusqu’à ce qu’un candidat ait été identifié.

L’Université McGill s’engage fermement à respecter les principes d’équité et de diversité au sein de sa communauté, tout en valorisant la rigueur et l’excellence académiques. Elle accueille favorablement les demandes d’emploi des personnes racisées et des minorités visibles, des femmes, des personnes autochtones, des personnes en situation de handicap, des minorités ethniques, des personnes de toute orientation sexuelle et identité de genre, ainsi que toute personne possédant les aptitudes et les connaissances nécessaires pour interagir au sein de groupes diversifiés.

McGill valorise et encourage la recherche qui reflète des traditions intellectuelles, des méthodologies ainsi que des modes de dissémination et de traduction diversifiés. Les personnes candidates sont invitées à démontrer la portée de leur recherche, aussi bien au sein de leur champ universitaire que dans un contexte interdisciplinaire, notamment dans les secteurs gouvernemental, communautaire et industriel.

En outre, McGill reconnaît et prend équitablement en considération l’incidence des congés (p. ex., obligations familiales ou congés pour raisons de santé), qui peuvent entraîner des interruptions ou des ralentissements de carrière. Quiconque pose sa candidature est encouragé à signaler tout congé ayant eu une incidence sur son rendement et pouvant avoir modifié son parcours de carrière. Ces renseignements seront pris en compte aux fins d’évaluation équitable du dossier.

L’Université McGill dispose d’un programme d’équité en matière d’emploi et invite les membres des groupes visés à indiquer leur appartenance à ces derniers dans leur dossier de candidature. Elle tient également à s’assurer que les personnes en situation de handicap reçoivent un traitement équitable et puissent pleinement s’intégrer à la vie universitaire en ayant à cœur de mettre en œuvre les principes de conception universelle dans toutes les sphères d’activité de l’Université, conformément aux politiques et procédures relatives aux aménagements. Les personnes en situation de handicap qui pourraient avoir besoin de certains aménagements pour soumettre leur candidature sont invitées à communiquer en toute confidentialité par courriel.

On encourage tous les candidats qualifiés à postuler; veuillez noter que conformément aux exigences de l’immigration canadienne, la priorité sera toutefois accordée aux personnes détenant la citoyenneté canadienne ainsi que le statut de la résidence permanente.

 

Version PDF de cette annonce

Première journée sur la Colline parlementaire en personne de l’Association canadienne des neurosciences

L’Association canadienne des neurosciences a tenu sa première Journée de la colline parlementaire en personne le 3 novembre 2022 à Ottawa. C’était l’occasion pour notre équipe de représentants de rencontrer en personne ou virtuellement des députés, des sénateurs, des membres du personnel parlementaire et d’importants hauts fonctionnaires pour plaider en faveur d’un soutien accru aux IRSC, au CRSNG et au CRSH, d’un augmentation des bourses d’études supérieures et de bourses postdoctorales, et pour faire de la recherche sur le cerveau et la santé mentale une priorité nationale. Continuer la lecture

Lisez la soumission de l’ACN aux consultations pré-budgétaires pour le budget 2023

Parliament - Centre block

L’ACN a soumis un mémoire aux consultations pré-budgétaires du comité permanent des finances de la Chambre des communes (FINA).

Nos trois recommandations sont les suivantes

L’Association canadienne des neurosciences recommande ce qui suit :

Recommandation 1: Que le gouvernement du Canada augmente les investissements dans les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC), le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie (CRSNG) et le Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH) pour le bénéfice de tous les Canadiens. Nous exhortons le gouvernement à adopter un plan de quatre ans visant à doubler les budgets des trois principaux organismes de financement fédéraux (IRSC, CRSNG, CRSH) en commençant par une augmentation de 25 % dans le prochain budget.  Cette recommandation vise à amener les investissements canadiens dans la recherche scientifique à un niveau comparable à celui des autres pays du G7.

Recommandation 2: Que le gouvernement du Canada augmente de 50 % son soutien aux étudiants diplômés et aux boursiers postdoctoraux afin d’accroître à la fois la valeur et le nombre de bourses accordées dans le prochain budget. Conjointement avec la recommandation 1, cette recommandation fera en sorte que notre prochaine génération de scientifiques ait les moyens de participer pleinement à l’économie du savoir du Canada.

Recommandation 3: Que le gouvernement du Canada fasse de la recherche sur le cerveau et la santé mentale une priorité nationale en investissant dans la recherche visant à comprendre le cerveau par l’intermédiaire d’organisations bien établies et fiables dans le domaine.

Lisez notre soumission complète ici:

Investir dans la recherche scientifique pour la santé et la prospérité des Canadiens d’aujourd’hui et de demain

 

Sauver plus de victimes d’AVC

Ayman ElAli

Au Québec, chaque année, environ 20 000 personnes subissent un accident vasculaire cérébral (AVC). Près de 90 % de ces AVC sont causés par un caillot de sang qui bloque les vaisseaux sanguins cérébraux et, conséquemment, l’apport en oxygène et en nutriments vers le cerveau. Privées d’oxygène, quelque 1,9 million de cellules nerveuses meurent chaque minute après un AVC.

Si aucun traitement ne permet de restaurer les fonctions cérébrales perdues, il existe une approche thérapeutique pour limiter les dégâts. Il s’agit d’injecter un agent thrombolytique qui dissout le caillot et rétablit le flux sanguin. Ce traitement doit être donné dans un délai de 4,5 heures suivant l’AVC, après quoi le risque d’hémorragie augmente. Malheureusement, selon le ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec, 66 % des victimes d’AVC n’arrivent pas à temps à l’hôpital pour recevoir le médicament. Résultat : quelque 3 000 décès annuellement et 130 000 personnes vivant avec des séquelles physiques et psychologiques.

L’équipe de Ayman ElAli, professeur agrégé à la Faculté de médecine de l’Université Laval, titulaire de la Chaire de recherche du Canada en interactions neurovasculaires moléculaires et cellulaires et chercheur au Centre de recherche du CHU de Québec-Université Laval, a toutefois identifié une stratégie qui diminuerait les risques d’hémorragie associés à l’agent thrombolytique.

Lisez connection ACN – Automne 2022

Nous avons le plaisir de vous présenter l’édition automne 2022 de Connexion ACN. Consultez la table des matières pour avoir les dernières nouvelles:

Félicitations aux membres de l’exécutif de l’ACN nouvellement élus !

Félicitations aux membres de l’exécutif de l’ACN nouvellement élus !

Vice-présidente élue : Melanie Woodin, Université de Toronto
Trésorier élu : Steven Prescott, Université de Toronto

Membres du conseil d’administration :

Elsa Rossignol, Université de Montréal
Karl Fernandes, Université de Sherbrooke

Voir leur profil (en anglais seulement, en cours de traduction)

Connexion ACN – Juin 2022

Lisez Connexion ACN pour en apprendre plus sur nos activités récentes et nos plans pour les mois à venir!

Contenu

Premier rapport du nouveau Comité permanent de la Chambre des communes sur la science et la recherche déposé le 6 juin

Le nouveau Comité permanent de la Chambre des communes sur la science et la recherche a déposé son tout premier rapport le 6 juin, dans le cadre de son étude «RÉUSSITES, DÉFIS ET OPPORTUNITÉS POUR LA SCIENCE AU CANADA». L’Association canadienne des neurosciences (ACN) est l’une des seize organisations qui ont présenté un mémoire dans le cadre des consultations. Le comité a tenu des réunions pendant trois mois, que l’ACN a suivies de près, écoutant les organisations scientifiques et de recherche, les institutions postsecondaires, les entreprises et les ministères.

L’ACN accueille favorablement les 13 recommandations faites au gouvernement et se réjouit que l’une d’entre elles (une augmentation initiale de 25 % des budgets des trois conseils subventionnaires, suivie d’une augmentation annuelle de 10 %) soit spécifiquement mentionnée dans le rapport. De plus, nous sommes heureux de constater que le Comité a reconnu l’énorme recul de l’écosystème de recherche du Canada causé par la pandémie, et l’impact de la mobilisation rapide des ressources pour mener des recherches sur le COVID-19, parfois au détriment de la recherche sur d’autres questions de santé. Continuer la lecture