Prix Cerveau en tête en vedette: Caroline Nettekoven, Western University

Caroline Nettekoven

Développement d’un atlas fonctionnel du cervelet humain

Le cervelet humain est une région du cerveau qui est activée au cours de nombreux comportements, notamment le mouvement, le langage et les tâches cognitives. Cependant, la contribution du cervelet à ces processus reste mal comprise en raison de l’absence d’une carte fonctionnelle complète de cette région du cerveau. Pour remédier à cette situation, Caroline Nettekoven, qui travaille dans le laboratoire de Jorn Diedrichsen à l’université Western, a fusionné sept ensembles de données d’imagerie de l’activité cérébrale à grande échelle (IRMf) pour constituer le premier atlas fonctionnel complet du cervelet. Les auteurs ont développé un modèle informatique qui apprend l’organisation du cerveau à travers de nombreux ensembles de données et ont dérivé un atlas consensuel basé sur 111 sujets et 417 conditions de travail. Ce nouvel atlas prédit les limites fonctionnelles mieux que les atlas précédents et que tout atlas basé sur un seul ensemble de données, même sur des données nouvelles et inédites. Il fournit donc la caractérisation la plus détaillée de l’organisation fonctionnelle du cervelet humain à ce jour.

Le nouvel atlas présente plusieurs caractéristiques nouvelles importantes. Par exemple, l’atlas et le modèle informatique sont conçus pour une cartographie fonctionnelle précise chez les individus. Les atlas existants présentent simplement une carte de groupe, ignorant la grande variabilité entre les individus dans l’organisation fonctionnelle. Le modèle peut intégrer le nouvel atlas à l’aide d’un court balayage du localisateur de 10 minutes pour s’adapter au cerveau d’un individu, ce qui permet une bien meilleure prédiction des limites individuelles. Cette précision sans précédent permettra d’étudier en détail la contribution du cervelet au comportement humain.

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En vedette: Lizheng Wang lauréat d’un prix Cerveau en tête

Lizheng Wang

Découvrir le rôle des cils primaires dans le développement et la fonction des astrocytes

Les astrocytes sont un type de cellules qui agissent comme des régulateurs cruciaux de presque tous les aspects du cerveau. Il existe différents types d’astrocytes, mais on sait peu de choses sur la manière dont les différents sous-types d’astrocytes sont créés au cours du développement pour soutenir de manière différenciée leurs circuits neuronaux locaux. Lizheng Wang, qui travaille dans le laboratoire de Jiami Guo à l’université de Calgary, a découvert qu’une structure appelée cil primaire agit comme une petite antenne de signalisation pour transmettre des signaux locaux et stimuler la diversification régionale des astrocytes dans le cerveau en développement, et qu’elle joue un rôle important dans le développement du cerveau.

Découverts il y a plus de 100 ans, les cils primaires commencent seulement à être appréciés pour leur importance dans le cerveau. Les chercheurs ont récemment démontré que les cils primaires des neurones sont indispensables pour réguler le développement et les fonctions neuronales majeures, alors que la présence et la fonction des cils dans les astrocytes sont restées inexplorées. Cette étude montre que la perturbation des cils astrocytaires entraîne une perturbation du développement et des connexions neuronales dans le cerveau. Les souris dont les astrocytes primaires sont déficients en cils présentent des déficits comportementaux au niveau de la fonction sensorimotrice, de la sociabilité, de l’apprentissage et de la mémoire.

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En vedette: Hayley Shanks lauréate d’un prix Cerveau en tête

Hayley Shanks

Un essai clinique de phase 2a révèle qu’une petite molécule appelée LM11A-31 est sans danger et ralentit la progression de nombreuses caractéristiques de la maladie d’Alzheimer.

La maladie d’Alzheimer est une affection neurodégénérative débilitante pour laquelle il n’existe pas de traitement curatif. Les traitements disponibles pour les quelque 734 000 Canadiens atteints de la maladie d’Alzheimer permettent de gérer les symptômes sans ralentir la progression de la maladie. Dans cette étude, Hayley Renee Christine Shanks, travaillant dans le laboratoire du Dr Taylor Schmitz à l’université Western, a adopté une nouvelle approche thérapeutique de la maladie d’Alzheimer en ciblant la « biologie profonde », c’est-à-dire les récepteurs qui contrôlent de multiples voies cellulaires fondamentales et peuvent donc normaliser de multiples processus pathologiques sous-jacents à la maladie d’Alzheimer. Leur cible de « biologie profonde », appelée récepteur de neurotrophine p75 (p75NTR), régule les voies qui déterminent la dégénérescence ou la survie des cellules. Ce récepteur a été découvert il y a environ 30 ans et est largement étudié dans les domaines des neurosciences du développement et de la neurologie. Dans le cadre d’un essai clinique de 26 semaines sur la maladie d’Alzheimer, les chercheurs ont constaté que la modulation de p75NTR réduisait les biomarqueurs de dysfonctionnement neuronal, de neurodégénérescence et d’activation gliale, ce qui correspond à un ralentissement de la maladie.

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En vedette: Andrea Luppi lauréat d’un prix Cerveau en tête

Andrea Luppi

Comprendre comment l’architecture du réseau du cerveau façonne sa capacité à passer d’un état à l’autre

Pour soutenir la diversité des fonctions cognitives humaines, telles que l’apprentissage, la pensée, le raisonnement, la mémoire, la résolution de problèmes, la prise de décision et l’attention, les régions du cerveau forment et dissolvent des connexions de manière flexible, à la volée. Comment la capacité du cerveau à passer d’une configuration fonctionnelle à une autre est-elle façonnée par l’architecture du réseau cérébral ? Andrea Luppi, qui travaille dans le laboratoire de Bratislav Misic à l’Université McGill et à l’Institut neurologique de Montréal, a étudié cette question en utilisant les principes d’ingénierie du contrôle des réseaux pour simuler les transitions entre des états cérébraux dérivés du comportement. Ils ont identifié plus de 100 états cérébraux pertinents d’un point de vue cognitif d’une manière guidée par les données, correspondant à des modèles d’activation agrégés sur 14 000 études IRMf à partir d’une grande base de données collaborative appelée NeuroSynth. Les chercheurs ont ainsi effectivement cartographié comment l’organisation du réseau cérébral et la chimioarchitecture interagissent pour manifester ces états cérébraux. En exploitant des bases de données à grande échelle sur la structure des réseaux, l’activation fonctionnelle et les systèmes de neurotransmetteurs, le présent travail fournit un cadre d’intégration pour l’exploration systématique de l’ensemble des transitions possibles entre des états cérébraux définis expérimentalement. Cette approche systématique a permis aux chercheurs de découvrir le rôle clé du schéma de câblage du cerveau dans la prise en charge de transitions flexibles avec une grande efficacité énergétique, et la manière dont cette efficacité peut être perturbée par la maladie et rétablie par une pharmacologie ciblée.

Lire la suite de cette histoire ici: https://can-acn.org/fr/andrea-luppi-prix-cerveau-en-tete-2024/

Voir la publication scientifique originale:

Andrea I. Luppi, S. Parker Singleton, Justine Y. Hansen, Keith W. Jamison, Danilo Bzdok, Amy Kuceyeski, Richard F. Betzel & Bratislav Misic. Contributions of network structure, chemoarchitecture and diagnostic categories to transitions between cognitive topographies. Nature Biomedical Engineering 8, 1142–1161 (2024).

https://doi.org/10.1038/s41551-024-01242-2

Mark Cembrowski remporte le prix du Nouveau chercheur 2025 de l’ACN pour sa recherche multidisciplinaire qui a transformé notre compréhension de la représentation de la mémoire dans le cerveau.

Mark Cembrowski
Mark Cembrowski

L’Association canadienne des neurosciences est fière d’annoncer que Mark Cembrowski recevra le prix du Nouveau chercheur 2025 de l’Association canadienne des neurosciences (ACN). Mark Cembrowski s’est imposé comme un scientifique, un collaborateur et un mentor hors pair, menant des recherches de pointe sur les fondements cellulaires et moléculaires de la cognition et des troubles cérébraux, en particulier de la mémoire.

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Bravo aux gagnants des prix Cerveau en tête CAN-INSMT-IRSC 2023!

L’Association canadienne des neurosciences (ACN) et l’Institut des neurosciences, de la santé mentale et des toxicomanies des Instituts de recherche en santé du Canada (INSMT-IRSC) sont fiers d’annoncer les gagnants du concours Cerveau en tête 2023.

Les prix Cerveau en tête INSMT-IRSC, administrés par l’Association canadienne des neurosciences, sont décernés aux étudiants et aux stagiaires qui ont publié des découvertes à impact élevé dans tous les domaines et disciplines couverts par l’Institut des neurosciences, de la santé mentale et des toxicomanies durant l’année 2023.

Les trois premiers gagnants ont été invités à faire une présentation au congrès de l’ACN.

Caroline Ménard lauréate du prix de la Nouvelle Chercheure de l’ACN pour ses recherches novatrices sur la vulnérabilité et la résilience au stress.

Caroline Ménard

L’Association canadienne des neurosciences est très fière d’annoncer que la Professeure Caroline Ménard, de l’Université Laval, est la lauréate du Prix de la Nouvelle chercheure de l’ACN 2024. Son programme de recherche novateur met en lumière les mécanismes biologiques qui sous-tendent la vulnérabilité et la résilience au stress, à l’aide d’une technologie photonique de pointe et dans le but de développer des stratégies pionnières pour traiter ou prévenir la dépression.

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Bravo aux gagnants des prix Cerveau en tête INSMT-IRSC 2022!

L’Association canadienne des neurosciences (ACN) et l’Institut des neurosciences, de la santé mentale et des toxicomanies des Instituts de recherche en santé du Canada (INSMT-IRSC) sont fiers d’annoncer les gagnants du concours Cerveau en tête 2022.

Les prix Cerveau en tête INSMT-IRSC, administrés pour 2021 par l’Association canadienne des neurosciences, sont décernés aux étudiants et aux stagiaires qui ont publié des découvertes à impact élevé dans tous les domaines et disciplines couverts par l’Institut des neurosciences, de la santé mentale et des toxicomanies durant l’année 2022.

Les trois premiers gagnants ont été invités à faire une présentation au congrès de l’ACN.

 

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Arkady Khoutorsky et Bratislav Misic gagnent des prix du Nouveau chercheur de l’ACN 2023

L’Association canadienne des neurosciences est très fière de présenter les prix Nouveaux chercheurs de l’ACN 2023 au Dr Arkady Khoutorsky, professeur agrégé au département d’anesthésie et à la Faculté de médecine dentaire et des sciences de la santé orale de l’Université McGill, et au Dr Bratislav Misic, chef du laboratoire de neurosciences en réseau de l’Institut neurologique de Montréal.

Le Dr Arkady Khoutorsky apporte des contributions novatrices dans deux domaines clés des neurosciences : le contrôle translationnel des troubles neurologiques et la douleur chronique, qui contribuent au développement de concepts originaux pour le développement d’interventions thérapeutiques nouvelles.  Lisez son profil complet ici : Arkady Khoutorsky remporte un prix du Nouveau chercheur de l’ACN 2023 pour ses recherches novatrices sur la douleur chronique et les troubles neurologiques.

Le Dr Bratislav Misic étudie comment la cognition et le comportement émergent des liens et des interactions entre les zones du cerveau. Ses travaux novateurs, qui intègrent la neuroimagerie in vivo, l’apprentissage statistique et la science des réseaux, transforment profondément la compréhension des relations structure-fonction à plusieurs échelles dans le cerveau. Lisez son profil complet ici : Bratislav Misic remporte un prix du Nouveau chercheur de l’ACN 2023 pour ses travaux novateurs sur les réseaux cérébraux

Bravo aux gagnants des prix Cerveau en tête INSMT-IRSC 2021!

L’Association canadienne des neurosciences (ACN) et l’Institut des neurosciences, de la santé mentale et des toxicomanies des Instituts de recherche en santé du Canada (INSMT-IRSC) sont fiers d’annoncer les gagnants du concours Cerveau en tête 2021.

Les prix Cerveau en tête INSMT-IRSC, administrés pour 2021 par l’Association canadienne des neurosciences, sont décernés aux étudiants et aux stagiaires qui ont publié des découvertes à impact élevé dans tous les domaines et disciplines couverts par l’Institut des neurosciences, de la santé mentale et des toxicomanies durant l’année 2021.

Les trois premiers gagnants ont été invités à faire une présentation au congrès de l’ACN.

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