Une mutation génétique serait à l’origine des troubles neurologiques associés à la maladie en perturbant le développement cérébral postnatal des interneurones GABAergiques
Toutes les cellules des mammifères, et les protéines qui les composent, ont besoin d’une «voie», un chemin, pour réguler leur croissance individuelle, que les scientifiques appellent «voie de signalisation». Continuer la lecture →
L’Association canadienne des neurosciences (ACN) et l’Institut des neurosciences, de la santé mentale et des toxicomanies des Instituts de recherche en santé du Canada (INSMT-IRSC) sont fiers d’annoncer les gagnants du concours Cerveau en tête 2020!
Une équipe du Centre CERVO démontre le rôle de la lumière et des ions calciques dans l’activation des cellules souches neurales à l’âge adulte
On a longtemps cru que les neurones du cerveau humain se développaient uniquement pendant la période allant de l’embryogenèse à l’adolescence. On sait maintenant que, dans certaines zones du cerveau, il subsiste des cellules souches neurales qui donnent naissance à des neurones même chez l’adulte. «Ces cellules souches peuvent demeurer quiescentes pendant de longues périodes et on connaît encore très mal les mécanismes qui les font passer de l’état quiescent à l’état activé», souligne Armen Saghatelyan, de la Faculté de médecine et du Centre de recherche CERVO. Continuer la lecture →
Les déficits sociaux suscitent tellement d’attention dans l’étude des troubles du spectre autistique qu’on oublie parfois qu’il existe également des déficits d’apprentissage moteur pendant la petite enfance. Ces différences d’aptitudes physiques contribuent souvent à isoler encore davantage les enfants qui aimeraient jouer à la balle dans la cour de l’école et nouer des liens avec leurs camarades.
Dans une nouvelle étude publiée aujourd’hui dans Nature Neuroscience, des chercheurs de l’Université d’Ottawa ont mis le doigt sur les fondements neurologiques de ce retard moteur. Le laboratoire du Dr Simon Chen du Département de médecine cellulaire et moléculaire dans la Faculté de médecine a utilisé un modèle de souris autiste pour mettre en évidence une insuffisance de la quantité de noradrénaline, un neurotransmetteur, libérée dans le cortex moteur primaire du cerveau. Le problème semble trouver son origine à une certaine distance, dans une zone du cerveau postérieur appelée locus coeruleus, connue pour être un centre de motivation, de vigilance et d’attention.
Yin, X., Jones, N., Yang, J. et al. Delayed motor learning in a 16p11.2 deletion mouse model of autism is rescued by locus coeruleus activation. Nat Neurosci (2021). https://doi.org/10.1038/s41593-021-00815-7
Ewen Lavoie présente ses travaux faits dans le laboratoire de Craig Chapman à l’Université de l’Alberta et publiés ici:
Lavoie, E., & Chapman, C. S. (2021). What’s limbs got to do with it? Real-world movement correlates with feelings of ownership over virtual arms during object interactions in virtual reality. Neuroscience of Consciousness.
Un groupe de quatre neuroscientifiques du Danemark, de la Suède, du Royaume-Uni et des États-Unis qui ont découvert un mécanisme clé à l’origine de la migraine et qui ont mis au point de nouveaux traitements révolutionnaires reçoit aujourd’hui (le 4 mars) le Brain Prize, le prix le plus prestigieux au monde dans le domaine des neurosciences.
Quatre décennies de recherche ont ouvert la voie au développement de classes entièrement nouvelles de médicaments spécifiques aux migraines, qui sont maintenant sur le marché et qui améliorent déjà radicalement la vie des malades.
Le Brain Prize est décerné chaque année par la Fondation Lundbeck et est doté de 10 DKK (environ 1,1 million de livres sterling, 1,5 million de dollars, 1,3 million d’euros).
Le Brain Prize sera décerné lors d’une cérémonie à Copenhague le 25 octobre 2021, présidée par Son Altesse Royale, le prince héritier du Danemark.