Réponse du Parti Vert à nos questions sur le soutien fédéral des sciences

En juillet dernier, l’ACN a envoyé cinq questions au partis libéral, conservateur, NPD et vert en prévision des élections fédérales, que nous avons résumées ci-dessous. Lisez nos questions complètes, avec le contexte, ici.

Le Parti Vert du Canada a répondu en premier. Les questions ont été soumises à Mme Amita Kuttner, ministre fantôme de la Science et de l’Innovation du Parti Vert du Canada – sa réponse est copiée ici: Continuer la lecture

Combler l’écart entre les études sur les animaux et les nouveaux traitements pour les personnes souffrant de douleur chronique

Mike Hildebrand
Mike Hildebrand

Mike Hildebrand de l’Université Carleton et ses partenaires publient de nouvelles recherches sur la gestion de la douleur chronique. Le manque de traitements efficaces a créé une crise sanitaire majeure touchant un Canadien sur cinq. Continuer la lecture

La maladie de Parkinson pourrait-elle être déclenchée par une infection intestinale?

Michel Desjardins
Michel Desjardins

Une nouvelle étude de l’Université de Montréal établit un lien entre une infection et la maladie de Parkinson.

Une nouvelle étude publiée aujourd’hui dans la revue scientifique Nature montre qu’une infection intestinale peut mener à une pathologie semblable à la maladie de Parkinson chez la souris, laquelle est dépourvue de l’un des gènes liés à la maladie chez l’homme. Continuer la lecture

Invitation à joindre la campagne #VoteScience

L’ACN est fière de soutenir la campagne #VoteScience, et invite tous les scientifiques à y participer!

Vote science logo

#VoteScience

Faire valoir les intérêts de la science dans l’élection fédérale canadienne​

La science n’attire pas beaucoup l’attention lors des élections, et nous pensons que cela doit changer. Nous avons besoin de votre aide pour faire comprendre que les Canadiens se passionnent pour la science.

Apprenez comment vous impliquer sur le site votescience.ca

Questions pour les candidats aux élections fédérales 2019

Image by OpenClipart-Vectors from Pixabay Juillet 2019

Lisez les questions que nous avons adressées aux quatre principaux partis en prévision des prochaines élections fédérales:

De:
Dr Katalin Toth, PhD, présidente
Dr Karun Singh, PhD, président du comité de représentation
Association canadienne des neurosciences

Cher(e) candidat(e) aux élections fédérales,

L’Association canadienne des neurosciences est la plus grande association de neuroscientifiques au Canada vouée à la promotion de tous les domaines de la recherche en neurosciences. Notre association compte plus de 1100 membres, tous des chercheurs actifs, et représente les milliers de scientifiques travaillant dans nos laboratoires, y compris le personnel de laboratoire technique, les étudiants diplômés et les stagiaires de premier cycle. Notre objectif commun est de faire en sorte que la recherche en neuroscience au Canada demeure l’une des forces de ce pays. Le soutien du gouvernement fédéral étant essentiel pour atteindre cet objectif, le comité exécutif de l’Association canadienne des neurosciences a choisi d’écrire aux candidats de tous les principaux partis aux élections de 2019 pour en apprendre davantage sur leurs politiques en matière de recherche fondamentale et appliquée.

Voici cinq questions sur la politique de recherche de votre parti auxquelles nous souhaiterions une réponse:

  1. Le soutien financier du gouvernement canadien est essentiel pour garantir que les chercheurs canadiens continuent d’innover et de faire d’importantes découvertes indépendantes. Entre 2005 et 2018, de nombreuses équipes de recherche ont vu leurs budgets réduits en raison de la demande croissante et donc de la baisse des taux de réussite des programmes de financement ouvert, ce qui nuit finalement à l’innovation au Canada. L’examen des sciences fondamentales (http://www.sciencereview.ca) a été publié en 2017, soulignant les domaines critiques dans lesquels le gouvernement fédéral devait investir pour maintenir le Canada à l’avant-plan de l’innovation. Cependant, seule une mise en œuvre partielle du rapport a été réalisée. Votre parti s’engage-t-il à mettre pleinement en œuvre le rapport de l’Examen du soutien fédéral aux sciences (rapport Naylor) et à investir davantage dans le financement ouvert afin de maintenir le Canada à la pointe du progrès en matière de recherche, d’innovation et de découvertes?
  2. Comment voyez-vous le rôle du gouvernement dans la recherche? Les agences gouvernementales devraient-elles jouer un rôle actif dans l’identification et le ciblage de priorités de recherche spécifiques ou bénéficier de la richesse des connaissances et des informations au sein de nos communautés scientifiques en soulignant la valeur de l’examen par les pairs pour la détermination des questions de recherche scientifique les plus passionnantes et les plus importantes?
  3. De nombreuses politiques gouvernementales récentes favorisent la recherche à valeur appliquée immédiate et un partenariat industriel potentiel. Cependant, la plupart des grandes découvertes scientifiques découlent de recherches fondamentales axées sur la curiosité. Soutenir la recherche fondamentale est donc un investissement pour l’avenir. Les scientifiques canadiens craignent que l’équilibre ne soit actuellement trop fortement tourné vers la recherche appliquée, au détriment de la recherche fondamentale. Comment votre gouvernement travaillerait-il pour trouver un équilibre entre le besoin de recherche appliquée et de recherche fondamentale, dirigée par la curiosité?
  4. La promotion de l’équité, de la diversité et de l’inclusion (EDI) dans la recherche est importante pour que le Canada renforce la communauté scientifique ainsi que la qualité, la pertinence sociale et l’impact de la recherche. Pour les entreprises canadiennes, l’EDI est essentiel pour promouvoir une main-d’œuvre plus créative et innovante tout en réduisant les coûts. Comment votre gouvernement pourrait-il promouvoir et mettre en œuvre l’EDI dans la recherche et la main-d’œuvre du Canada?
  5. Pour que le Canada reste compétitif à l’échelle mondiale, il est essentiel d’investir dans la prochaine génération de scientifiques pour leur fournir le soutien financier et les ressources dont ils ont besoin pour réussir. Comment votre gouvernement appuierait-il le développement des étudiants et stagiaires post-doctoraux?

Nous prévoyons de publier les réponses à ces questions sur notre site Web, https://can-acn.org, vers la mi-septembre, et nous vous serions donc reconnaissants de bien vouloir prendre le temps de nous envoyer une réponse à cette date.

N’hésitez pas à nous contacter si vous avez des questions sur notre association, nos membres ou nos objectifs. Nous souhaitons vous remercier d’avance pour votre collaboration.

Appel de mises en candidatures pour le prix Brain Prize 2020 lancé

Le plus grand prix de recherche sur le cerveau au monde est danois et est décerné par la Fondation Lundbeck. Chaque année, la Fondation Lundbeck octroie 10 millions de couronnes danoises (environ 1,3 million €) à un ou plusieurs chercheurs en neurosciences ayant eu un impact décisif sur la recherche dans ce domaine. Le prix et les activités associées sont au tout premier rang des ambitions de la Fondation Lundbeck de faire du Danemark le premier pays de recherche sur le cerveau au monde. Le Brain Prize est un prix international et peut être attribué à des chercheurs du monde entier. Continuer la lecture

Comment un petit ver a aidé à résoudre un grand mystère d’une maladie rare

Brent Derry
Brent Derry
Des chercheurs de SickKids découvrent le rôle important du zinc dans les malformations caverneuses cérébrales.

Les malformations caverneuses cérébrales (Cerebral Cavernous Malformations abbrévié CCM) sont une maladie rare qui provoque des anomalies dans les minuscules capillaires qui transportent le sang dans tout le cerveau. La maladie se manifeste par des irrégularités qui ressemblent à des framboises, le plus souvent dans le cerveau, pouvant entraîner une hémorragie, un accident vasculaire cérébral et des convulsions chez les personnes atteintes. La maladie implique des défauts dans l’un des trois gènes CCM (CCM1, CCM2 ou CCM3) et affecte près d’une personne sur six mille. Il n’existe actuellement aucun traitement approuvé cliniquement pour traiter cette maladie; les patients ont recours à une chirurgie cérébrale invasive, mais certaines formes extrêmes ne peuvent pas être traitées chirurgicalement. Continuer la lecture