Nous avons le plaisir de vous présenter l’édition automne 2022 de Connexion ACN. Consultez la table des matières pour avoir les dernières nouvelles:
Auteur : Julie
Résultats du sondage sur les priorités de l’ACN
Consultez les résultats de notre sondage sur la représentation ici:
https://can-acn.org/fr/resultats-du-sondage-sur-les-priorites-de-lacn-2022/
Félicitations aux membres de l’exécutif de l’ACN nouvellement élus !
Félicitations aux membres de l’exécutif de l’ACN nouvellement élus !
Vice-présidente élue : Melanie Woodin, Université de Toronto
Trésorier élu : Steven Prescott, Université de Toronto
Membres du conseil d’administration :
Elsa Rossignol, Université de Montréal
Karl Fernandes, Université de Sherbrooke
Voir leur profil (en anglais seulement, en cours de traduction)
Connexion ACN – Juin 2022
Lisez Connexion ACN pour en apprendre plus sur nos activités récentes et nos plans pour les mois à venir!
Contenu
- Message du président, Keith Murai
- Faits saillants du congrès de l’ACN
- Merci!
- Conférence publique de l’ACN 2022: Focused ultrasound for the delivery of therapeutics to the brain
- Événement sur l’équité, la diversité et l’inclusion – Visionnement de Picture a Scientist et discussion en groupe
- Formation de l’ACN en promotion
- Événement de réseautage professionnel
- Assemblée générale annuelle des membres
- Bravo à tous les lauréats de prix
- Nouvelles – Promotion et défense des intérêts en neuroscience
- Semaine sur la colline parlementaire de l’ACN – 21-25 mars 2022
- Soumission de l’ACN au comité permanent de la Chambre des communes sur la science et la recherche
- Premier rapport du nouveau Comité permanent de la Chambre des communes sur la science et la recherche déposé le 6 juin
- Enregistrement disponible: Session sur la politique scientifique avec le sénateur Stan Kutcher – 25 avril 2022
- Réponse de CAN-ACN au budget 2022 – » Un plan pour faire croître notre économie et rendre la vie plus abordable « .
- Opportunités et ressources
- Adhésion à l’ACN
Premier rapport du nouveau Comité permanent de la Chambre des communes sur la science et la recherche déposé le 6 juin
Le nouveau Comité permanent de la Chambre des communes sur la science et la recherche a déposé son tout premier rapport le 6 juin, dans le cadre de son étude «RÉUSSITES, DÉFIS ET OPPORTUNITÉS POUR LA SCIENCE AU CANADA». L’Association canadienne des neurosciences (ACN) est l’une des seize organisations qui ont présenté un mémoire dans le cadre des consultations. Le comité a tenu des réunions pendant trois mois, que l’ACN a suivies de près, écoutant les organisations scientifiques et de recherche, les institutions postsecondaires, les entreprises et les ministères.
L’ACN accueille favorablement les 13 recommandations faites au gouvernement et se réjouit que l’une d’entre elles (une augmentation initiale de 25 % des budgets des trois conseils subventionnaires, suivie d’une augmentation annuelle de 10 %) soit spécifiquement mentionnée dans le rapport. De plus, nous sommes heureux de constater que le Comité a reconnu l’énorme recul de l’écosystème de recherche du Canada causé par la pandémie, et l’impact de la mobilisation rapide des ressources pour mener des recherches sur le COVID-19, parfois au détriment de la recherche sur d’autres questions de santé. Continuer la lecture
2022-07-25 au 2022-07-28 – École d’été sur la restauration de la vision 2022
École d’été sur la restauration de la vision 2022
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Quand : du Lundi 25 au Jeudi 28 Julliet 2022
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Où : Le Baluchon – Éco-Villégiature, St-Paulin, Québec
- Date limite d’inscription: jusqu’au 1er juin
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Confirmation des participants sélectionnés : 15 juin 2022
Bravo aux gagnants des prix Cerveau en tête INSMT-IRSC 2021!
L’Association canadienne des neurosciences (ACN) et l’Institut des neurosciences, de la santé mentale et des toxicomanies des Instituts de recherche en santé du Canada (INSMT-IRSC) sont fiers d’annoncer les gagnants du concours Cerveau en tête 2021.
Les prix Cerveau en tête INSMT-IRSC, administrés pour 2021 par l’Association canadienne des neurosciences, sont décernés aux étudiants et aux stagiaires qui ont publié des découvertes à impact élevé dans tous les domaines et disciplines couverts par l’Institut des neurosciences, de la santé mentale et des toxicomanies durant l’année 2021.
Les trois premiers gagnants ont été invités à faire une présentation au congrès de l’ACN.
Réponse au budget 2022 – «Un plan pour faire croître notre économie et rendre la vie plus abordable »
L’Association canadienne des neurosciences reconnaît les investissements clés qui ont été faits pour soutenir des domaines de recherche ciblés dans le budget 2022, mais demande au gouvernement de fournir un soutien plus large à la communauté scientifique canadienne en augmentant le financement de la recherche fondamentale. Nous sommes particulièrement déçus par le manque de soutien accru pour la recherche non ciblée, fondée sur des hypothèses et dirigée par des chercheurs, financée par les trois Conseils subventionnaires fédéraux, les Instituts de recherche en santé du Canada – IRSC, le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie – CRSNG, et le Conseil de recherches en sciences humaines – CRSH.
Des investissements clés sont annoncés dans des domaines de recherche ciblés et pour soutenir une communauté de recherche plus diversifiée.
Dans le budget 2022, la ministre des Finances, Chrystia Freeland, a annoncé des investissements clés pour soutenir la recherche sur la démence (20 millions de dollars sur cinq ans pour des fonds ciblés par l’intermédiaire des IRSC et 30 millions de dollars pour le Centre for Aging and Brain Health Innovation de Baycrest). Le fardeau des troubles neurologiques a considérablement augmenté au cours des 25 dernières années avec le vieillissement de la population et a eu un impact croissant sur les Canadiens et sur l’économie. Nous savons que les troubles neurologiques, comme la maladie d’Alzheimer et la SLA, sont la principale cause d’invalidité et la deuxième cause de décès dans le monde. Ces investissements sont donc bienvenus et opportuns.
L’Association canadienne des neurosciences applaudit de tout cœur le nouveau financement proposé pour soutenir les chercheurs canadiens des communautés noires (40,9 millions de dollars sur cinq ans, à compter de 2022-2023, et 9,7 millions de dollars par la suite, aux conseils subventionnaires fédéraux afin d’appuyer l’octroi de bourses d’études et de perfectionnement ciblées à des chercheurs étudiants des communautés noires prometteurs.). Une main-d’œuvre diversifiée et inclusive mène à une meilleure recherche et à une meilleure science.
De nouveaux fonds ont également été annoncés pour soutenir le Programme des chaires de recherche du Canada (38,3 millions de dollars sur quatre ans, à compter de 2023-24, et 12,7 millions de dollars en continu pour les conseils subventionnaires fédéraux afin d’ajouter de nouvelles chaires d’excellence en recherche du Canada recrutées à l’échelle internationale). Cet investissement aidera le Canada à attirer et à retenir des chercheurs de classe mondiale.
Le besoin d’un soutien plus large pour la communauté de recherche canadienne diversifiée et innovatrice
Bien que nous applaudissions les investissements ciblés annoncés dans le budget 2022, nous devons également exprimer notre déception quant au manque de réinvestissement dans la recherche fondamentale financée par les IRSC, le CRSNG et le CRSH. Ces trois entités constituent le principal mécanisme de financement de la science fondamentale au Canada, et nous sommes très déçus qu’aucun nouveau financement pour la recherche non ciblée soutenue par ces organismes n’ait été annoncé dans le budget 2022. En effet, une fois corrigé de l’inflation, le pouvoir d’achat continue de diminuer et est aggravé par les pressions de la chaîne d’approvisionnement qui ont considérablement augmenté les coûts pendant la pandémie.
Les scientifiques canadiens travaillent pour tous les Canadiens. Leurs découvertes alimentent l’économie de l’innovation, leurs laboratoires forment du personnel hautement qualifié qui contribue à la diversification de la main-d’œuvre canadienne, et leurs découvertes donnent également de l’espoir aux Canadiens qui vivent avec des maladies pour lesquelles il n’existe actuellement aucun remède et peu de traitements. Les neuroscientifiques canadiens s’efforcent de trouver des remèdes et des traitements pour un large éventail de maladies et de troubles du cerveau. La recherche fondamentale visant à comprendre le fonctionnement du cerveau et du système nerveux offre notre meilleure chance de réduire le fardeau des troubles neurologiques et d’améliorer la qualité de vie des Canadiens. La pandémie de COVID-19 nous a montré qu’une crise sanitaire peut avoir de vastes répercussions sur notre santé, notre économie et notre bien-être mental. Investir dans la recherche fondamentale permettra au Canada de relever les défis actuels, mais c’est aussi un investissement dans la préparation scientifique, pour être prêt à affronter le prochain défi de santé.
Si vous demandez à la communauté des chercheurs comment relever les défis de l’avenir, elle vous répondra que la recherche fondamentale est l’élément clé pour développer de nouvelles solutions aux problèmes émergents. Qui aurait pu prédire que la recherche fondamentale sur les nanoparticules lipidiques menée par le professeur Pieter Cullis pendant 40 ans à l’université de la Colombie-Britannique serait un élément clé du développement des vaccins COVID-19 à base d’ARNm ? Pas beaucoup. La semaine dernière, le Dr Cullis a été annoncé comme lauréat du prix Gairdner, souvent précurseur du prix Nobel. Des exemples comme celui-ci montrent pourquoi il est important de soutenir la recherche fondamentale dans tous les domaines et de faire de la recherche motivée par la curiosité et dirigée par des chercheurs une priorité pour le Canada.
C’est maintenant qu’il faut soutenir la recherche fondamentale. Le Canada abrite de nombreux chercheurs novateurs dont les découvertes alimentent l’économie de l’innovation. Nous devons nous efforcer de retenir les talents canadiens en soutenant un écosystème scientifique et de recherche sain. Le niveau de financement des IRSC est resté stagnant alors que les coûts de la recherche augmentent et que le nombre de chercheurs augmente. En même temps, de nombreux pays, dont les États-Unis, réinvestissent massivement dans la science pour stimuler l’économie du savoir.
Un soutien accru est nécessaire pour maintenir notre attractivité pour la prochaine génération de chercheurs. En 2021, les étudiants à la maîtrise et au doctorat bénéficiant d’une bourse d’études supérieures du Canada (BESC) recevront exactement le même montant qu’en 2004, soit 17 500 $ pour un étudiant à la maîtrise et 35 000 $ pour un étudiant au doctorat. Ces bourses n’ont pas suivi l’inflation, et aucun nouvel investissement dans cet important programme n’a été annoncé dans le budget 2022. C’est décourageant pour ces étudiants, qui doivent maintenant faire face à la hausse des coûts de logement et des taux d’inflation, et qui voient leurs superviseurs se battre pour obtenir des fonds de recherche. Le milieu universitaire est donc vu comme un milieu dans lequel il est difficile de percer, sans indication claire que la situation va s’améliorer, et cette perspective décourageante amplifie l’inquiétude quant à la viabilité de la recherche fondamentale, y compris les sciences du cerveau, au Canada.
Nous avons été frappés par cette situation lorsque l’étudiante membre de notre groupe de défense nous a informés qu’elle avait récemment décidé d’abandonner son doctorat pour de nombreuses raisons personnelles et a indiqué que l’une des forces motrices était la difficulté de vivre avec une allocation de 20 000 $ par an à Toronto. Elle est très inquiète pour l’avenir de la science au Canada, car elle voit de nombreux collègues abandonner ou choisir d’autres carrières. Payer les étudiants à un salaire décent est la base de l’équité, de la diversité et de l’inclusion, et est absolument nécessaire si nous voulons attirer les esprits les plus brillants de divers milieux et pas seulement ceux qui sont indépendamment riches.
La présentation du budget 2022 se termine par cette phrase : « Un plan qui investit dans les gens. Et un plan qui aidera à bâtir un Canada où personne ne sera laissé pour compte». Les chercheurs et les étudiants qui dépendent des fonds obtenus par le biais des IRSC, du CRSNG et des SSHR se sentent aujourd’hui un peu laissés pour compte. Nous espérons pouvoir travailler avec le gouvernement pour soutenir la recherche fondamentale à l’avenir.
Boris Bernhardt gagne le Prix du nouveau chercheur de l’Association canadienne des neurosciences 2022
L’Association canadienne des neurosciences est extrêmement fière de remettre au Dr Boris Bernhardt, professeur adjoint en neurologie et neurochirurgie à l’Université McGill, le Prix du nouveau chercheur 2022 de l’ACN. Le Dr Boris Bernhardt est titulaire d’une chaire de recherche du Canada de niveau 2 en neuroinformatique cognitive et dirige le laboratoire d’imagerie multimodale et d’analyse du connectome (http://mica-mni.github.io) au Centre d’imagerie cérébrale McConnell (CIB) de l’Institut-Hôpital neurologique de Montréal (le Neuro).
Le Dr Boris Bernhardt est reconnu internationalement pour ses recherches qui visent à mieux comprendre l’organisation du cerveau humain, son développement et les mécanismes neuronaux de la cognition humaine à différentes échelles spatiales et temporelles. Ses recherches intègrent des approches de pointe en neuroimagerie in vivo, en science des réseaux, en histologie et en transcriptomique. Il est l’un des pionniers d’un domaine émergent des neurosciences systémiques, qui étudie les gradients à grande échelle – des modèles spatialement organisés de microarchitecture, de connectivité et de fonction cérébrales – et examine leur rôle dans la cognition humaine. Ses recherches ont contribué à une meilleure compréhension de la manière dont les anomalies des réseaux multi-échelles contribuent aux fonctions cérébrales atypiques et aux difficultés cognitives dans des pathologies courantes, notamment l’épilepsie et l’autisme.
L’homme et la femme traitent différemment les signaux de douleur
Une nouvelle étude publiée dans la revue BRAIN révèle pour la première fois que les neurones dans la moelle épinière traitent les signaux de douleur différemment chez la femme et chez l’homme. Cette découverte pourrait mener à des traitements plus efficaces et plus personnalisés contre la douleur chronique, qui font cruellement défaut, surtout à la lumière de l’épidémie d’opioïdes.
Nous savons depuis longtemps que la femme et l’homme ressentent la douleur différemment, mais la plupart des recherches sur la douleur utilisent des rongeurs mâles. Le caractère inédit de la nouvelle étude est l’utilisation de tissus de moelle épinière de rats et d’humains (généreusement donnés par des personnes décédées et leur famille). Continuer la lecture