On sait depuis longtemps que l’expérience sensorielle aide à affiner la connectivité du cerveau pendant le développement. En 1949, le psychologue canadien Donald Hebb a proposé que lorsque différentes cellules du cerveau étaient constamment actives en même temps et agissaient en synchronisme, les connexions qu’elles formaient se renforçaient grâce à cette coopération. Cette « règle de Hebb » pour le remodelage des circuits est parfois reformulée comme suit : « les cellules qui s’activent ensemble, se connectent ensemble », et permet d’expliquer comment le câblage du cerveau peut être réglé avec précision en réponse à une experience sensorielle. Aujourd’hui, 70 ans plus tard, la plupart des réseaux neuronaux artificiels sur lesquels nous nous appuyons pour faire des prédictions précises à partir de grands ensembles de données reposent sur la mise en œuvre numérique de diverses règles d’apprentissage, y compris des variantes de la règle de Hebb, qui sous-tendent leur capacité à apprendre des associations. Continuer la lecture
Auteur : Julie
Des cellules cérébrales spécifiques sont essentielles pour relier la contrôlabilité du stress et le comportement futur
Des chercheurs de l’Université de Calgary découvrent qu’un groupe de cellules anciennes pourrait jouer un rôle clé dans le contrôle du stress
Le stress est omniprésent, et à aucun moment de notre mémoire récente, cela n’a été plus évident qu’aujourd’hui – à l’échelle mondiale. Notre survie dépend de notre capacité à nous adapter et à répondre en permanence aux défis en constante évolution de notre monde.
Il est intéressant de noter que notre façon de gérer le stress aujourd’hui a des implications sur notre gestion du stress à l’avenir. Il ne s’agit pas nécessairement des mesures que nous prenons maintenant, mais plutôt du sentiment que nos actions nous donnent un certain contrôle sur la situation pendant une période difficile. Les psychologues et les neuroscientifiques se sont penchés sur cette théorie du « contrôle du stress » pendant des décennies, mais la manière dont le cerveau entrelace la perception de la contrôlabilité d’une situation en décisions et actions pour des situations futures n’est pas bien comprise. Continuer la lecture
Bravo à Mihaela Iordanova, lauréate du prix de la Jeune chercheuse de l’ACN 2020
Nous sommes fiers d’annoncer que Mihaela Iordanova, de l’Université Concordia, est la lauréate du prix de la Jeune chercheuse de l’ACN 2020.
Apprenez-en plus sur cette neuroscientifique exceptionnelle sur sa page de profil du prix de la jeune chercheuse de l’ACN 2020.
Agence de la santé publique du Canada – demande de réactifs pour tests COVID19
Certains de nos membres nous ont fait savoir que l’Agence de santé publique du Canada (ASPC) avait envoyé une demande urgente de réactifs, en particulier de réactifs d’extraction d’ARN pour les tests COVID-19. Si vous avez de tels réactifs dans votre laboratoire que vous pourriez donner (voir la liste ci-dessous), veuillez envisager de le faire. Continuer la lecture
Une étude de Martin Lévesque précise le rôle des neurones dopaminergiques dans l’hyperactivité et suggère un mécanisme d’action pour le Ritalin
Lisez un nouvel article de ULaval nouvelles sur une découverte récente de Martin Lévesque:
Hyperactivité: des rouages cellulaires mis au jour
Une étude précise le rôle des neurones dopaminergiques dans l’hyperactivité et suggère un mécanisme d’action pour le Ritalin
Bien qu’environ une personne sur 10 souffrira du trouble de déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) au cours de sa vie, les causes cellulaires de ce problème de santé sont encore très mal comprises. Une étude publiée dans Cell Reports par une équipe du Centre de recherche CERVO de l’Université Laval permet maintenant d’y voir un peu plus clair. En effet, ces chercheurs sont parvenus à déterminer quel type de neurones sont impliqués dans l’apparition de l’hyperactivité chez la souris ainsi que les mécanismes cellulaires en cause. Cette percée suggère un mode d’action plausible pour le Ritalin, un médicament abondamment prescrit contre le TDAH, mais dont le mécanisme d’action est méconnu. Continuer la lecture
Des chercheurs de McGill mettent un terme à une décennie de recherches sur les capteurs de la douleur mécanique
Des chercheurs de l’Université McGill ont découvert qu’une protéine présente dans la membrane de nos neurones sensoriels joue un rôle dans notre capacité à ressentir la douleur mécanique, jetant ainsi les bases du développement de nouveaux analgésiques puissants.
Publiée dans la revue Cell, l’étude est la première à démontrer que TACAN, une protéine hautement conservée chez les vertébrés et dont la fonction demeurait floue, joue en fait un rôle dans la détection de la douleur mécanique en transformant les pressions mécaniques en signaux électriques. Continuer la lecture
Hypersensibilité à la douleur: problème à la pompe
L’hypersensibilité à la douleur et plusieurs autres maladies seraient associées à une protéine servant de pompe à ions dans les neurones
L’équipe du professeur Yves De Koninck, de la Faculté de médecine et du Centre de recherche CERVO, avait déjà ciblé la protéine KCC2 comme rouage clé du mécanisme conduisant à l’hypersensibilité à la douleur. Une nouvelle étude publiée la semaine dans la revue Nature Communications confirme cette piste et renforce l’idée que cette protéine pourrait être une cible de choix pour créer une nouvelle classe d’analgésiques destinés au traitement de ce problème devant lequel la médecine est souvent impuissante. Continuer la lecture
Lauréats des années précédentes
2020
2019
2018
2017
- Premier prix – Meilleur chapitre SfN: Manitoba Neuroscience Network
- Premier prix – Meilleure initiative individuelle: Midori Nediger for the POND 3D brain project
2016
- Premier prix, initiative étudiante: McGill BrainReach Program
- Premier prix, chapitre SfN: Queen’s University – Neuroscience Outreach Program
- Mention honorable, initiative étudiante: Allen Champagne Queen’s University
- Mention honorable, initiative étudiante: Katherina Lebedeva U of Saskatchewan
Participation de l’ACN à la journée sur la Colline du Capitole de SfN
L’ACN a été invité par SfN à participer une fois de plus au « SfN Hill Day», au Capitole à Washington DC le 5 mars 2020. Le vice-président de l’ACN, Charles Bourque, et le président sortant et membre du comité GPA de SfN, Jaideep Bains, étaient présents pour cet événement important. Chacun d’entre eux était associé à un groupe de neuro-représentants de différents États et devait rencontrer les élus et leur personnel pour plaider en faveur d’un financement accru des NIH et de la NSF. Ce fut l’occasion de nouer des contacts avec d’autres neuroadvocates, d’apprendre de nos collègues de la SfN une stratégie de plaidoyer efficace.
“Le soutien aux National Institutes of Health (NIH) sur le Capitole est bipartite et fort. Les républicains et les démocrates reconnaissent également l’importance d’investir dans la recherche en santé – c’est vraiment inspirant. Nous avons du travail à faire au Canada pour accroître le soutien à notre équivalent des NIH, les IRSC, mais l’exemple de nos collègues américains nous montre comment faire et l’importance d’être mobilisés dans ce but.”
-Charles Bourque
“Visiter des sénateurs et des représentants américains pendant la journée du Capitole a été une expérience formidable. Elle a confirmé que les contacts en face à face et les discussions ouvertes peuvent avoir un réel impact sur le soutien que les élus apportent à la science, et aider à construire des relations durables entre les scientifiques et les politiciens.”
-Jaideep Bains
Nous tenons à remercier Charles Bourque et Jaideep Bains d’avoir représenté l’ACN lors de cette journée.
Le soutien que l’ACN reçoit de la SfN, tant en termes de formation et d’échanges en nature que de fonds pour la défense des droits au Canada, que nous recevons par le biais de notre protocole d’accord avec la SfN, est d’une importance capitale pour nous permettre de poursuivre nos objectifs de promotion des neurosciences au Canada.
Des stagiaires canadiens contribuent au succès de la 13e école d’été CAN-IBRO
La Dre Claire Bomkamp (UBC) et Mme Jennifer Boateng (McGill) ont participé en tant que stagiaires d’enseignement à la 13e école d’été CAN-IBRO qui s’est tenue du 13 au 31 mai 2019 à Montréal et à Toronto. Les deux stagiaires ont contribué à l’enseignement de 12 étudiants diplômés et boursiers postdoctoraux africains et latino-américains et ont trouvé l’expérience très enrichissante. Les deux stagiaires ont acquis des connaissances précieuses sur les défis et les possibilités de former des étudiants diplômés et de mener des recherches en neurosciences dans les pays à faibles et moyens ressources. Continuer la lecture