Comment notre cerveau réagit-il au stress ?

C’est un élément incontournable de la vie : le stress. À la base, il s’agit de la perception d’une menace physique ou psychologique qui est conçue pour nous aider à survivre. Mais les déclencheurs sont variés et il n’existe pas de moyen miracle de traiter cette sensation de danger imminent.

Pendant des années, les chercheurs ont étudié le spectre du stress et identifié de nombreuses modifications de comportement qui l’accompagnent. La majorité sont faciles à comprendre, comme une sensibilité accrue, l’évitement du risque ou la confrontation.  D’autres actions sont plus introspectives, et semblent aller à l’encontre de stratégies d’adaptation normales. Ces réactions non adaptives peuvent être indicatives de pathologies nécessitant une attention médicale. Continuer la lecture

Des chercheurs de l’Université d’Ottawa trouvent une nouvelle « destinée » pour les cellules souches vieillissantes

La mort est une partie normale du cycle de vie des cellules. Elles naissent, grandissent, exercent leurs fonctions, puis, après un certain temps, font face à un destin prévisible. Au moment venu, la cellule subit un processus programmé, appelé apoptose http://www.ncbi.nlm.nih.gov/books/NBK26873/ qui décompose la plupart de ses composantes internes et l’amène à sa fin. Continuer la lecture

Comment déterminer la destinée d’une cellule souche ?

La mort est une partie normale du cycle de vie des cellules. Quand la mort est programmée, elle a même un nom: l’apoptose. Au fil des ans, les chercheurs ont appris comment le processus se produit et son importance dans la santé globale.

L’une des premières étapes de l’apoptose implique les mitochondries, qui sont des structures à l’intérieur des cellules qui sont responsables de la production d’énergie. Mais quand vient l’heure de la fin, cette structure commence à se décomposer en fragments. Cette décomposition incite la cellule à fabriquer des protéines responsables de sa déconstruction. Un autre type de molécules, appelées espèces réactives de l’oxygène (ERO), sont également formées. Ces molécules recherchent les protéines et les endommagent avec une redoutable efficacité. Continuer la lecture

Des chercheurs de l’Université McGill pourraient avoir découvert les bases neurologiques d’un mystère qui accroche l’œil.

Il est habituellement plus facile de voir des objets grands et lumineux, mais il y a parfois des exceptions. Un exemple concerne les objets en mouvement: quand ils sont petits, nous pouvons identifier la direction de leur mouvement facilement. Mais ceci devient beaucoup plus difficile pour les plus grands objets. Ce phénomène est connu sous le nom de suppression spatiale. http://www.nature.com/nature/journal/v424/n6946/full/nature01800.html. Continuer la lecture

Pourquoi perçoit-on du mouvement quand il n’y en a pas ?

En 1834, alors qu’il marchait près du Loch Ness en Ecosse, l’éminent chercheur Robert Addams a rapporté un étrange phénomène. Comme il regardait les chutes de Foyers, il semblait voir les rochers bouger. Plus précisément, elles se déplaçaient dans le sens opposé de l’eau. Sachant que les pierres étaient immobiles, il se demanda comment ses yeux l’avaient trompé. Il conçut une théorie selon laquelle les yeux ont tendance à suivre le mouvement et peuvent donc indûment percevoir du mouvement dans des objets inertes. Continuer la lecture

Cellules cérébrales et contrôle de l’appétit

Maia Kokoeva
Maia Kokoeva

Vers de nouveaux médicaments permettant de lutter contre le gain de poids et l’obésité

Les scientifiques obtiennent rarement des résultats probants sans refaire leurs essais à maintes et maintes reprises. Mais lorsque les scientifiques de l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill (IR-CUSM) ont vu leurs souris de laboratoire doubler de poids en l’espace d’un ou deux mois, ils ont tout de suite su qu’il se passait ‒ littéralement ‒ quelque chose de gros.
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Un composé chimique de la marijuana semble prometteur pour le traitement de la schizophrénie

Steven Laviolette et Justine Renard
Steven Laviolette et Justine Renard

Selon de nouvelles recherches du groupe de recherche de Steven Laviolette, au Western University, la marijuana est la contradiction ultime, au moins en ce qui concerne la schizophrénie.

Cette nouvelle étude, unique en son genre et publiée dans le Journal of Neuroscience, montre qu’une substance chimique trouvée dans la marijuana, appelé cannabidiol, ou CBD, affecte le cerveau d’une manière qui en fait une option de traitement idéal pour la schizophrénie. Continuer la lecture

Identification d’une nouvelle avenue de traitement pouvant réduire la progression de la maladie d’Alzheimer

De toutes les maladies neurodégénératives, la maladie d’Alzheimer  est la plus commune au monde. Alors que le début de la maladie est de nature complexe, un signe caractéristique de la maladie est l’accumulation d’un peptide particulier dans le cerveau, connu sous le nom de bêta-amyloïde (aussi nommé Aß – http://www.jci.org/articles/view/25100). Lorsqu’elle est présente, cette molécule peut former des agrégats sous forme de plaques et également interagir avec des cellules dans le cerveau, menant à une signalisation et une fonction altérées. Continuer la lecture

Est-il possible de ralentir la progression de l’Alzheimer ?

De toutes les maladies neurodégénératives, la maladie d’Alzheimer est la plus commune au monde. Alors que le début de la maladie est de nature complexe, un signe caractéristique de la maladie est l’accumulation d’un peptide particulier dans le cerveau, connu sous le nom de bêta-amyloïde (aussi nommé Aß). Lorsqu’elle est présente, cette molécule peut former des agrégats sous forme de plaques et également interagir avec des cellules dans le cerveau, menant à une signalisation et une fonction altérées. Continuer la lecture

Découverte d’un mécanisme atténuant l’effet de la cocaïne sur le cerveau

Konefal et Stellwagen
Konefal et Stellwagen

Une nouvelle approche pour réduire le risque de rechute chez les consommateurs de drogue

Dans le cerveau, les cellules microgliales jouent un rôle clé pour limiter les effets nocifs de la cocaïne, selon une étude importante menée par une équipe de l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill (IR-CUSM) à Montréal. Continuer la lecture