Le récepteur de la vitamine D récepteur est impliqué dans le ralentissement de la progression de la maladie d’Alzheimer

K Sandy Pang
K Sandy Pang

Le doctorant Matthew Durk et le professeur K. Sandy Pang de l’Université de Toronto (Leslie Dan Faculty of Pharmacy) étaient auteur principal et de correspondance d’une étude publiée récemment le Journal of Neuroscience.

Cette étude examine le rôle que le récepteur de la vitamine D peut jouer dans la prévention et le traitement de la maladie d’Alzheimer.

On connait depuis longtemps le rôle de la vitamine D dans de nombreuses fonctions corporelles, y compris l’homéostasie du calcium et la croissance osseuse. Cependant, son rôle dans la fonction immunitaire et la prolifération des cellules est moins connu.

La vitamine D produit un métabolite actif (1,25-dihydroxyvitamine D3) par le foie, puis le rein, qui fonctionne en se liant au récepteur de la vitamine D pour réguler la transcription des gènes. Dans le cerveau, cette interaction conduit à l’expression de protéines et de gènes qui influencent le développement du cerveau.

Des études récentes ont montré qu’une carence en vitamine D pendant le développement peut contribuer à un risque accru de plusieurs troubles neurologiques du développement, et que des niveaux de vitamine D faibles sont observés chez les personnes ayant certains troubles neurodégénératifs, y compris la maladie d’Alzheimer.

Reconnaissant le lien possible entre carence en vitamine D et les troubles neurologiques, le laboratoire Pang, en collaboration avec le professeur Paul Fraser (Tanz Centre for Research in Neurodegenerative Diseases) et le Professeur Jeff Henderson (Leslie Dan Faculty of Pharmacy), explore le rôle du récepteur de la vitamine D dans ces troubles.

«Le traitement par la 1,25-dihydroxyvitamine D3 dans des modèles animaux contenant la protéine précurseur de la β-amyloïde humaine», note le Dr K. Sandy Pang «, a donné lieu à une expression accrue de P-glycoprotéine. La P-glycoprotéine pompe les peptides β-amyloïde 40 et 42, qui jouent un rôle clé dans la maladie d’Alzheimer, en dehors du cerveau, et ceci a contribué à réduire les niveaux de β-amyloïde insoluble (plaque) et soluble et à améliorer les fonctions cognitives. «

Sur la base de cette découverte, l’étude conclut que l’augmentation de la P-glycoprotéine par le récepteur de la vitamine D pourrait ralentir la progression de la maladie d’Alzheimer à un stade précoce. En outre, le projet suggère que le maintien de niveaux adéquats de vitamine D chez les personnes âgées pourrait être crucial pour la prévention de la neuro-dégénérescence.

Source du texte: University of Toronto – Pharmacy

Traduction: CAN-ACN

Article de recherche original: Durk MR, Han K, Chow EC, Ahrens R, Henderson JT, Fraser PE, Pang KS.
1α,25-Dihydroxyvitamin D3 Reduces Cerebral Amyloid-β Accumulation and Improves Cognition in Mouse Models of Alzheimer’s Disease. J Neurosci. 2014 May 21;34(21):7091-101. doi: 10.1523/JNEUROSCI.2711-13.2014.