Prix Cerveau en tête en vedette: Kassem Jaber, Institut neurologique de Montréal

Kassem Jaber

Un nouveau cadre pour évaluer l’emplacement des électrodes dans le cerveau pour la chirurgie de l’épilepsie

L’épilepsie est une maladie chronique caractérisée par des crises récurrentes et spontanées. Dans la pratique clinique, la région qui génère les crises est appelée foyer épileptique. L’emplacement du foyer peut être localisé par une mesure électrique de l’activité cérébrale, appelée électroencéphalographie (EEG). Cette mesure peut être effectuée de manière non invasive sur le cuir chevelu ou de manière invasive avec des électrodes dans le cerveau pour une meilleure précision spatiale. De 30 à 40 % des patients épileptiques ne répondent pas aux médicaments anticonvulsivants. Pour ces patients, une intervention chirurgicale visant à retirer le foyer pourrait être le seul moyen d’empêcher les crises de se produire. Cependant, à l’heure actuelle, seule la moitié des patients sélectionnés pour une intervention chirurgicale ne subissent pas de crises après l’opération. L’une des raisons pourrait être la mauvaise couverture des électrodes invasives dans le tissu cérébral responsable des crises. Les recherches menées par Kassem Jaber, sous la supervision du Dr Birgit Frauscher à l’Institut neurologique de Montréal, ont abouti à la mise au point d’un cadre de perturbation spatiale qui permet d’évaluer si les électrodes invasives placées lors de l’évaluation pré-chirurgicale couvrent de manière adéquate le foyer épileptique.

Lire l’histoire complète ici: https://can-acn.org/fr/kassem-jaber-prix-cerveau-en-tete-2024/

Lire la publication scientifique primée ici:

Jaber, K., Avigdor, T., Mansilla, D., Ho, A., Thomas, J., Abdallah, C., Chabardes, S., Hall, J., Minotti, L., Kahane, P., Grova, C., Gotman, J. and Frauscher, B., 2024. A spatial perturbation framework to validate implantation of the epileptogenic zone. Nature Communications, 15(1), p.5253.

https://rdcu.be/d6hnY

Prix Cerveau en tête en vedette: Ghazaleh Eskandari-Sedighi – University of Alberta

Ghazaleh Eskandari-Sedighi Ghazaleh Eskandari-Sedighi

Identification de la protéine CD33m comme nouveau facteur de protection dans le développement de la maladie d’Alzheimer

Les cellules immunitaires du cerveau, appelées microglies, jouent un rôle essentiel dans le développement de la maladie d’Alzheimer grâce à de nombreuses fonctions, notamment leur capacité à éliminer la protéine bêta-amyloïde (Aβ) qui s’accumule dans le cerveau des patients atteints de la maladie d’Alzheimer. Dans cette étude, Ghazaleh Eskandari-Sedighi, qui travaille dans le laboratoire de Matthew Macauley à l’université d’Alberta, a tenté de comprendre le mécanisme d’action d’une protéine appelée CD33, qui a été identifiée comme l’un des principaux facteurs du développement de la maladie d’Alzheimer et qui se trouve principalement dans la microglie du cerveau. En transférant différentes versions (appelées isoformes) de cette protéine dans un modèle murin de la maladie d’Alzheimer, les chercheurs ont pu montrer que ces différentes isoformes ont des effets opposés sur les cellules microgliales et la progression de la maladie d’Alzheimer.

Le CD33 est un récepteur qui module la réponse immunitaire et qui existe sous deux formes : une isoforme longue CD33M (majeure) et une isoforme courte : CD33m (mineure). Comprendre comment les isoformes CD33 influencent différemment la fonction des cellules microgliales s’est avéré difficile en raison de la divergence fonctionnelle entre le CD33 de la souris et celui de l’homme. Dans cette étude, les chercheurs ont introduit le gène humain CD33 dans un modèle de souris de la maladie d’Alzheimer, qui accumule la protéine Aβ. Chez ces souris, ils ont constaté que les isoformes CD33 ont des effets opposés sur la réponse de la microglie à l’accumulation de la protéine Aβ. Le CD33M, plus grand, augmente le niveau total d’Aβ et la formation de plaques de nature diffuse, ce qui est corrélé avec un nombre réduit de microglies ainsi qu’un nombre plus élevé de neurones dysfonctionnels. En revanche, le CD33m donne lieu à des résultats opposés ; au-delà de la diminution des niveaux totaux d’Aβ, le CD33m favorise la formation de dépôts compacts d’Aβ, une augmentation de la microglie et un nombre moindre de neurones dysfonctionnels. Dans l’ensemble, ces travaux révèlent comment CD33, en tant que facteur de susceptibilité génétique majeur pour la maladie d’Alzheimer, est lié à la fonction des cellules microgliales.

Lire la suite: https://can-acn.org/fr/ghazaleh-eskandari-sedighi-prix-cerveau-en-tete-2024/

Publication scientifique primée

Eskandari-Sedighi, G., Crichton, M., Zia, S. et al. Alzheimer’s disease associated isoforms of human CD33 distinctively modulate microglial cell responses in 5XFAD mice. Mol Neurodegeneration 19, 42 (2024).

https://link.springer.com/article/10.1186/s13024-024-00734-8

Prix Cerveau en tête en vedette: Jessie Muir et Eshaan Sriram Iyer

Jessie Muir & Eshaan Sriram Iyer

Découverte de différences dans l’encodage de la discrimination par la menace dans le cerveau des mâles et des femelles

Il est essentiel d’apprendre à prévoir une menace, mais il est tout aussi important – et souvent négligé – d’apprendre à reconnaitre l’absence de menace. Cette étude de Jessie Muir et Eshaan Sriram Iyer, travaillant dans le laboratoire de Rosemary Bagot à l’université McGill, examine les mécanismes d’encodage et de discrimination des menaces dans les voies pertinentes pour les symptômes de type dépressif chez les souris. Ils ont identifié des différences entre les sexes dans les circuits et les mécanismes responsables de la reconnaissance des menaces et suggèrent qu’elles peuvent refléter des différences dans les stratégies comportementales qui peuvent être pertinentes pour comprendre les différences entre les sexes dans le risque de troubles psychiatriques.

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Article scientifique primé: Jessie Muir, Eshaan S. Iyer, Yiu-Chung Tse, Julian Sorensen, Serena Wu, Rand S. Eid, Vedrana Cvetkovska, Karen Wassef, Sarah Gostlin, Peter Vitaro, Nick J. Spencer & Rosemary C. Bagot Sex-biased neural encoding of threat discrimination in nucleus accumbens afferents drives suppression of reward behavior. Nature Neuroscience 27, 1966–1976 (2024)

https://doi.org/10.1038/s41593-024-01748-7

Prix Cerveau en tête en vedette: Maira Belen Blasco, Institut Douglas, Université McGill

Maira Belen Blasco

Une réduction du nombre de connexions entre les cellules du cerveau est observée dans les premiers stades de la psychose et est associée à des symptômes négatifs.

La schizophrénie est un trouble psychiatrique complexe qui apparaît généralement à l’adolescence ou au début de l’âge adulte. On pense qu’elle est due à une altération de la maturation ou de l’élagage des connexions entre les neurones, appelées synapses. Bien que cette théorie, appelée théorie synaptique, soit étayée par des études génétiques, des études sur les cellules souches et des études sur le cerveau de patients décédés, il n’existe pas de preuves directes pour étayer cette théorie chez les patients vivants. Maira Belen Blasco, travaillant dans le laboratoire du Dr Romina Mizrahi au Centre de recherche Douglas de l’Université McGill, a cherché à savoir si des différences dans la densité des synapses pouvaient être observées chez les patients souffrant d’un premier épisode psychotique (PEP) et chez les patients présentant un risque clinique élevé (RCE) en utilisant la tomographie par émission de positons (TEP). Les chercheurs ont constaté que la densité synaptique était réduite au cours des premiers stades de la psychose et de ses états à risque, et qu’elle était associée à des symptômes négatifs.

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Article scientifique primé:

Blasco MB, Nisha Aji K, Ramos-Jiménez C, Leppert IR, Tardif CL, Cohen J,  Pablo M Rusjan , Romina Mizrahi. Synaptic Density in Early Stages of Psychosis and Clinical High Risk. JAMA Psychiatry. 2024 Nov 13;

https://jamanetwork.com/journals/jamapsychiatry/fullarticle/2825648

Prix Cerveau en tête en vedette: Niklas Brake, Université McGill

Niklas Brake

Une meilleure compréhension des composantes non rythmiques de l’électroencéphalographie (EEG) peut conduire à une meilleure interprétation de l’activité cérébrale

Publication scientifique primée

Brake, N., Duc, F., Rokos, A., Arseneau, F., Shahiri, S., Khadra, A., and Plourde, G. (2024) A neurophysiological basis for aperiodic EEG and the background spectral trend. Nature Communications 15(1514).

https://www.nature.com/articles/s41467-024-45922-8

L’électroencéphalographie (EEG) est utilisée depuis près d’un siècle pour étudier l’activité cérébrale, période pendant laquelle les oscillations rythmiques du signal, perçues comme des vagues d’activité, ont formé une lentille unique à travers laquelle de nombreux chercheurs observent le système nerveux. Récemment, l’intérêt s’est porté sur les signaux EEG apparemment non rythmiques (c’est-à-dire apériodiques), qui ont été associés à divers troubles neurologiques et états de conscience. Cependant, ces résultats ont été essentiellement descriptifs, ce qui rend difficile l’interprétations de ces signaux apériodiques.

Dans cette étude, Niklas Brake, qui fait partie du groupe de recherche du professeur Anmar Khadra de l’Université McGill et qui collabore avec le Dr Gilles Plourde, anesthésiste à l’Institut neurologique de Montréal, a utilisé la modélisation biophysique pour montrer que d’importantes fluctuations apériodiques du champ électrique du cerveau proviennent de circuits corticaux qui se synchronisent avec une dynamique apériodique. Ces fluctuations peuvent à leur tour fausser considérablement les interprétations traditionnelles de l’EEG. En outre, le modèle prédit que les signaux EEG périodiques et apériodiques sont façonnés par les voies inhibitrices du cerveau. Pour le vérifier, les chercheurs ont recueilli des données EEG auprès d’individus sous anesthésie générale avec du propofol, un médicament qui modifie les molécules sous-jacentes à l’inhibition neuronale. Les changements de signaux observés correspondaient aux prédictions de leur modèle. En s’appuyant sur les résultats de la modélisation, ils ont mis au point une méthode d’analyse permettant d’identifier et de supprimer les signaux apériodiques de l’EEG, à la fois pour extraire les caractéristiques apériodiques et pour améliorer la caractérisation du rythme cérébral. L’application de cette méthode aux données EEG a révélé que la perte de conscience due au propofol était uniquement associée à une augmentation des rythmes delta, une observation qui avait été précédemment masquée par les effets moléculaires du propofol.

Dans l’ensemble, cette étude étend la théorie de l’EEG au-delà des oscillations neuronales, en illustrant comment les signaux EEG sont façonnés par des mécanismes neuronaux autres que les rythmes cérébraux et en révélant comment ces signaux peuvent fausser les méthodes d’analyse traditionnelles.

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Prix Cerveau en tête en vedette: Caroline Nettekoven, Western University

Caroline Nettekoven

Développement d’un atlas fonctionnel du cervelet humain

Le cervelet humain est une région du cerveau qui est activée au cours de nombreux comportements, notamment le mouvement, le langage et les tâches cognitives. Cependant, la contribution du cervelet à ces processus reste mal comprise en raison de l’absence d’une carte fonctionnelle complète de cette région du cerveau. Pour remédier à cette situation, Caroline Nettekoven, qui travaille dans le laboratoire de Jorn Diedrichsen à l’université Western, a fusionné sept ensembles de données d’imagerie de l’activité cérébrale à grande échelle (IRMf) pour constituer le premier atlas fonctionnel complet du cervelet. Les auteurs ont développé un modèle informatique qui apprend l’organisation du cerveau à travers de nombreux ensembles de données et ont dérivé un atlas consensuel basé sur 111 sujets et 417 conditions de travail. Ce nouvel atlas prédit les limites fonctionnelles mieux que les atlas précédents et que tout atlas basé sur un seul ensemble de données, même sur des données nouvelles et inédites. Il fournit donc la caractérisation la plus détaillée de l’organisation fonctionnelle du cervelet humain à ce jour.

Le nouvel atlas présente plusieurs caractéristiques nouvelles importantes. Par exemple, l’atlas et le modèle informatique sont conçus pour une cartographie fonctionnelle précise chez les individus. Les atlas existants présentent simplement une carte de groupe, ignorant la grande variabilité entre les individus dans l’organisation fonctionnelle. Le modèle peut intégrer le nouvel atlas à l’aide d’un court balayage du localisateur de 10 minutes pour s’adapter au cerveau d’un individu, ce qui permet une bien meilleure prédiction des limites individuelles. Cette précision sans précédent permettra d’étudier en détail la contribution du cervelet au comportement humain.

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En vedette: Lizheng Wang lauréat d’un prix Cerveau en tête

Lizheng Wang

Découvrir le rôle des cils primaires dans le développement et la fonction des astrocytes

Les astrocytes sont un type de cellules qui agissent comme des régulateurs cruciaux de presque tous les aspects du cerveau. Il existe différents types d’astrocytes, mais on sait peu de choses sur la manière dont les différents sous-types d’astrocytes sont créés au cours du développement pour soutenir de manière différenciée leurs circuits neuronaux locaux. Lizheng Wang, qui travaille dans le laboratoire de Jiami Guo à l’université de Calgary, a découvert qu’une structure appelée cil primaire agit comme une petite antenne de signalisation pour transmettre des signaux locaux et stimuler la diversification régionale des astrocytes dans le cerveau en développement, et qu’elle joue un rôle important dans le développement du cerveau.

Découverts il y a plus de 100 ans, les cils primaires commencent seulement à être appréciés pour leur importance dans le cerveau. Les chercheurs ont récemment démontré que les cils primaires des neurones sont indispensables pour réguler le développement et les fonctions neuronales majeures, alors que la présence et la fonction des cils dans les astrocytes sont restées inexplorées. Cette étude montre que la perturbation des cils astrocytaires entraîne une perturbation du développement et des connexions neuronales dans le cerveau. Les souris dont les astrocytes primaires sont déficients en cils présentent des déficits comportementaux au niveau de la fonction sensorimotrice, de la sociabilité, de l’apprentissage et de la mémoire.

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En vedette: Hayley Shanks lauréate d’un prix Cerveau en tête

Hayley Shanks

Un essai clinique de phase 2a révèle qu’une petite molécule appelée LM11A-31 est sans danger et ralentit la progression de nombreuses caractéristiques de la maladie d’Alzheimer.

La maladie d’Alzheimer est une affection neurodégénérative débilitante pour laquelle il n’existe pas de traitement curatif. Les traitements disponibles pour les quelque 734 000 Canadiens atteints de la maladie d’Alzheimer permettent de gérer les symptômes sans ralentir la progression de la maladie. Dans cette étude, Hayley Renee Christine Shanks, travaillant dans le laboratoire du Dr Taylor Schmitz à l’université Western, a adopté une nouvelle approche thérapeutique de la maladie d’Alzheimer en ciblant la « biologie profonde », c’est-à-dire les récepteurs qui contrôlent de multiples voies cellulaires fondamentales et peuvent donc normaliser de multiples processus pathologiques sous-jacents à la maladie d’Alzheimer. Leur cible de « biologie profonde », appelée récepteur de neurotrophine p75 (p75NTR), régule les voies qui déterminent la dégénérescence ou la survie des cellules. Ce récepteur a été découvert il y a environ 30 ans et est largement étudié dans les domaines des neurosciences du développement et de la neurologie. Dans le cadre d’un essai clinique de 26 semaines sur la maladie d’Alzheimer, les chercheurs ont constaté que la modulation de p75NTR réduisait les biomarqueurs de dysfonctionnement neuronal, de neurodégénérescence et d’activation gliale, ce qui correspond à un ralentissement de la maladie.

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En vedette: Andrea Luppi lauréat d’un prix Cerveau en tête

Andrea Luppi

Comprendre comment l’architecture du réseau du cerveau façonne sa capacité à passer d’un état à l’autre

Pour soutenir la diversité des fonctions cognitives humaines, telles que l’apprentissage, la pensée, le raisonnement, la mémoire, la résolution de problèmes, la prise de décision et l’attention, les régions du cerveau forment et dissolvent des connexions de manière flexible, à la volée. Comment la capacité du cerveau à passer d’une configuration fonctionnelle à une autre est-elle façonnée par l’architecture du réseau cérébral ? Andrea Luppi, qui travaille dans le laboratoire de Bratislav Misic à l’Université McGill et à l’Institut neurologique de Montréal, a étudié cette question en utilisant les principes d’ingénierie du contrôle des réseaux pour simuler les transitions entre des états cérébraux dérivés du comportement. Ils ont identifié plus de 100 états cérébraux pertinents d’un point de vue cognitif d’une manière guidée par les données, correspondant à des modèles d’activation agrégés sur 14 000 études IRMf à partir d’une grande base de données collaborative appelée NeuroSynth. Les chercheurs ont ainsi effectivement cartographié comment l’organisation du réseau cérébral et la chimioarchitecture interagissent pour manifester ces états cérébraux. En exploitant des bases de données à grande échelle sur la structure des réseaux, l’activation fonctionnelle et les systèmes de neurotransmetteurs, le présent travail fournit un cadre d’intégration pour l’exploration systématique de l’ensemble des transitions possibles entre des états cérébraux définis expérimentalement. Cette approche systématique a permis aux chercheurs de découvrir le rôle clé du schéma de câblage du cerveau dans la prise en charge de transitions flexibles avec une grande efficacité énergétique, et la manière dont cette efficacité peut être perturbée par la maladie et rétablie par une pharmacologie ciblée.

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Voir la publication scientifique originale:

Andrea I. Luppi, S. Parker Singleton, Justine Y. Hansen, Keith W. Jamison, Danilo Bzdok, Amy Kuceyeski, Richard F. Betzel & Bratislav Misic. Contributions of network structure, chemoarchitecture and diagnostic categories to transitions between cognitive topographies. Nature Biomedical Engineering 8, 1142–1161 (2024).

https://doi.org/10.1038/s41551-024-01242-2

Mark Cembrowski remporte le prix du Nouveau chercheur 2025 de l’ACN pour sa recherche multidisciplinaire qui a transformé notre compréhension de la représentation de la mémoire dans le cerveau.

Mark Cembrowski
Mark Cembrowski

L’Association canadienne des neurosciences est fière d’annoncer que Mark Cembrowski recevra le prix du Nouveau chercheur 2025 de l’Association canadienne des neurosciences (ACN). Mark Cembrowski s’est imposé comme un scientifique, un collaborateur et un mentor hors pair, menant des recherches de pointe sur les fondements cellulaires et moléculaires de la cognition et des troubles cérébraux, en particulier de la mémoire.

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