Sommeil paradoxal et formation de la mémoire

Sylvain Williams
Sylvain Williams

Depuis des décennies, les neuroscientifiques débattaient âprement de l’implication du sommeil paradoxal, phase où les rêves apparaissent, dans la formation de la mémoire.

Dans une étude publiée dans Science, des chercheurs de l’Institut universitaire en santé mentale Douglas (Université McGill) et de l’Université de Berne montrent pour la première fois que le sommeil paradoxal joue ce rôle essentiel dans la consolidation de la mémoire — tout du moins chez des souris. Continuer la lecture

Découverte de mécanismes sous-jacents l’encodage efficace des stimuli naturels

Maurice Chacron
Maurice Chacron

Maurice Chacron et son équipe à l’Université McGill ont découvert que les neurones sensoriels peuvent coder efficacement des stimuli en s’assurant que le réglage du neurone soit adapté, statistiquement, aux stimulis présents dans l’environnement naturel de l’organisme.

Publié dans Nature Communications, leur étude montre que des canaux à potassium de petite conductance activés par le calcium (canaux SK) régulent et optimisent les réponses neuronales sensorielles aux stimuli naturels. Des variations de conductance des canaux SK ont perturbé l’accord neuronal, ce qui a compromis le codage optimal et les réponses comportementales. Continuer la lecture

L’emplacement, clé du soulagement de la douleur?

Terence Coderre
Terence Coderre

Le ciblage du nocicepteur intranucléaire diminue la transmission de la douleur

C’est bien connu : l’emplacement est le critère no 1 en immobilier. Or, il semble que ce soit le cas aussi pour le soulagement de la douleur. Selon une nouvelle étude publiée dans Nature Communications, l’emplacement des récepteurs qui transmettent les signaux de la douleur, appelés nocicepteurs, a de l’importance. Il déterminerait l’intensité de ces signaux et l’efficacité de leur blocage par des médicaments. Continuer la lecture

Comment s’explique l’extrême rapidité du cerveau?

Derek Bowie
Derek Bowie

Des chercheurs percent le mystère de la rapidité de la neurotransmission.

Selon une nouvelle étude, la vitesse de traitement fulgurante du cerveau tient en partie aux interactions étonnamment complexes entre les récepteurs des neurotransmetteurs et d’autres protéines clés.

Des scientifiques de l’Université McGill et leurs collaborateurs des universités d’Oxford et de Liverpool ont appliqué diverses techniques expérimentales pour étudier les récepteurs AMPA. Ces macromolécules protéiques d’action rapide jouent un rôle de premier plan dans les voies de signalisation du cerveau. Les résultats de l’étude ont été publiés en ligne dans la revue Neuron. Continuer la lecture

Découverte inattendue sur le développement des circuits cérébraux

Jean-Claude Béïque
Jean-Claude Béïque

Des chercheurs de l’Institut de recherche sur le cerveau et le psychisme de l’Université d’Ottawa ont découvert un ensemble de règles régissant la façon dont les circuits cérébraux se développent au cours des premières années de la vie, offrant ainsi une nouvelle perspective sur les troubles neurologiques du développement comme l’autisme et la schizophrénie.

Publiée dans Neuron, l’une des revues spécialisées exerçant le plus d’influence dans le domaine de la neuroscience, leur étude montre la façon dont la plasticité cérébrale guide le développement du cerveau à l’échelle microscopique, ce qui explique finalement la manière dont le cerveau adulte fonctionne. Continuer la lecture

Les neurones modifient activement les astrocytes dans le cerveau

Keith Murai
Keith Murai
Une équipe dirigée par l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill (IR-CUSM) à Montréal, a ajouté un morceau au casse-tête complexe qu’est le cerveau. L’étude qui vient d’être publiée en ligne dans la revue Science, démontre que les fonctions des astrocytes – cellules du cerveau qui jouent un rôle fondamental dans la fonction cérébrale – pourraient être ajustées par les neurones en réponse à des lésions et des maladies. Cette découverte, montrant que le cerveau a une bien plus grande capacité d’adaptation aux changements qu’on ne le pensait, pourrait avoir des conséquences importantes sur l’épilepsie, les troubles du mouvement, ou encore les maladies psychiatriques et neurodégénératives. Continuer la lecture

La vulnérabilité dépressive liée à la noradrénaline

Bruno Giros
Bruno Giros

Des animaux incapables de libérer la noradrénaline deviennent vulnérables à la dépression.
L’équipe de Bruno Giros, chercheur à l’Institut universitaire en santé mentale Douglas et professeur dans le département de psychiatrie de l’Université McGill, démontre pour la première fois un lien entre les neurones noradrénergiques et la vulnérabilité à la dépression. Cette découverte, publiée dans la prestigieuse revue Nature Neuroscience, ouvre la voie à de nouveaux traitements de la dépression ciblant le système adrénergique. Continuer la lecture

Bonbons et friandises altèrent le cerveau des animaux

Stephanie Borgland
Stephanie Borgland
La suralimentation est le premier facteur déterminant l’obésité, qui est l’une des plus importants problèmes de santé affectant les Canadiens. Une nouvelle étude animale en provenance du Hotchkiss Brain Institute (HBI) à l’université de Calgary, montre comment un régime à haute teneur en gras altère rapidement les el circuits de récompense du cerveau, ce qui peut conduire à une augmentation des comportements de recherche de nourriture et de prise de risque pour obtenir de la nourriture. L’étude a été publié le 15 février dans la revue scientifique Proceedings of the National Academy of Sciences of the United States. Continuer la lecture

Une étude du Hotchkiss Brain Institute démontre qu’une nouvelle thérapie pourrait protéger le cerveau en cas d’AVC

Roger ThompsonLa découverte d’une nouvelle voie de signalisation dans les neurones pourrait aider les chercheurs à comprendre comment protéger le cerveau pendant un AVC. Les chercheurs ont longtemps pensé qu’une protéine appelée récepteur NMDA était la principale responsable de la mort des neurones pendant un AVC, mais une nouvelle étude chez l’animal montre qu’en fait, c’est l’interaction entre les récepteurs NMDA et une autre protéine appelée pannexin-1, qui provoque la mort des neurones. La découverte a été faite au Hotchkiss Brain Institute (HBI), Cumming School of Medicine à l’université de Calgary, et publiée cette semaine dans la revue Nature Neuroscience. Continuer la lecture

Trois postes de professeur adjoint – Neurosciences et santé mentale – Institut universitaire en santé mentale de Québec

Le centre de recherche de l’Institut universitaire en santé mentale de Québec (CRIUSMQ), affilié à l’Université Laval, lance un appel de candidatures pour combler trois postes de professeur adjoint. Ces postes conduisent à la permanence et peuvent être attribués dès juillet 2016. Ces recrutements s’inscrivent dans la remarquable croissance de notre centre de recherche qui s’articule sur plusieurs initiatives majeures soutenues financièrement par les gouvernements du Québec et du Canada (pour un total de plus de 70 M$). Ce soutien comprend notamment la Chaire de recherche du Canada en neurophotonique, plusieurs subventions de la Fondation canadienne pour l’innovation, et le Programme de soutien à la recherche du Ministère québécois de l’Economie, de l’Innovation et des Exportations. Plusieurs développements importants en imagerie optique et par résonance magnétique fonctionnelle ont ainsi pu être réalisés.

Plus de 60 chercheurs œuvrent au CRIUSMQ, dont sept détenteurs d’une Chaire de recherche du Canada. L’ensemble de ces équipes représente un personnel scientifique et technique de plus de 500 employés hautement qualifiés. Tous partagent la mission d’accroître nos connaissances sur le fonctionnement du cerveau, d’identifier les causes des maladies neurologiques et de santé mentale affectant les enfants, les adultes et les personnes âgées, et de développer des traitements appropriés. Nos approches méthodologiques sont résolument multidisciplinaires et reposent sur des expertises fortes en neurosciences moléculaires et cellulaires, en neurosciences intégratives, en neurosciences cliniques et cognitives, en psychiatrie, en neurophotonique et en optique-photonique. L’accent est mis sur la collaboration transdisciplinaire.

Les personnes intéressées à soumettre leur candidature doivent détenir un PhD ou un MD/PhD, avoir effectué une formation postdoctorale, et posséder une excellente productivité en recherche. Les candidats retenus auront démontré un excellent potentiel à développer un programme de recherche de calibre international dans le domaine des neurosciences et de la santé mentale, et à obtenir des subventions dans un système de financement compétitif. On s’attend à ce qu’ils dirigent des étudiants gradués. Un attrait pour l’enseignement constituera également un atout.

L’Université Laval, située à Québec, est l’une des principales universités canadiennes et la plus vieille institution d’enseignement francophone en Amérique du Nord. Les candidats non francophones devront développer des habiletés suffisantes pour enseigner en français.

Le dossier de candidature, assemblé en un seul document pdf inclura : i) une lettre de présentation soulignant les intérêts du candidat pour le poste, ii) un curriculum vitae scientifique, iii) un programme scientifique de trois pages comprenant des objectifs à court et long termes.

Les candidatures seront adressées à faculty.position.IUSMQ@neuro.ulaval.ca. En outre, trois lettres de recommandation seront adressées par les répondants directement à cette même adresse électronique.

L’examen des candidatures débutera le 15 février 2016, et le concours demeurera ouvert jusqu’à ce que tous les postes soient comblés. Les candidats sélectionnés seront contactés pour une pré-entrevue.