Des scientifiques de SickKids montrent comment les souvenirs sont liés dans le cerveau

Sheena Josselyn
Sheena Josselyn

Certains souvenirs semblent aller ensemble. Pensez à une événement important dans votre vie. Vous allez probablement vous rappeler d’un autre événement qui est arrivé à cette époque aussi, comme l’échange de vœux à votre mariage, puis les mouvements de danse épiques de vos amis plus tard cette même nuit. D’une certaine manière ces deux souvenirs semblent liés dans votre esprit.
Une nouvelle étude menée à The Hospital for Sick Children (SickKids), étudie ce lien entre les souvenirs et illustre comment certains souvenirs deviennent liés dans le cerveau. L’étude est publiée dans l’édition en ligne du 22 juillet de la revue scientifique Science. Continuer la lecture

Les interactions sociales favorisent-elles l’apprentissage ?

L’acquisition d’une langue est un processus difficile. Une des meilleures façons de réussir est d’engager un tuteur. Cette méthode permet l’apprentissage direct et limite les distractions. Habituellement, le tuteur est un expert dans la langue en question. Mais, pour ce qui est de l’apprentissage de la langue maternelle, le tuteur le plus utile s’avère être le parent d’un enfant.

Les bébés commencent à apprendre leur langue maternelle avant la naissance en acquérant une perspective sur la phonétique. Ensuite, ils comptent sur leurs parents pour leur fournir une variété de leçons pour améliorer leur capacité à communiquer. Cependant, toutes les méthodes ne sont pas efficaces et plusieurs paramètres tels que la fréquence, l’amplitude et le moment de la parole sont essentiels pour déterminer si l’enfant écoutera le langage, et en apprendra éventuellement les sons. Continuer la lecture

Comment le cerveau interprète-t-il le mouvement ?

La plupart des gens prennent la détection du mouvement pour acquise.  Nos yeux voient quelque chose qui bouge, et un signal est envoyé au cerveau pour nous en avertir. Malgré la simplicité de la tâche, les mécanismes sous-jacents à cette capacité sont incroyablement complexes. Ils ont été étudiés pendant plus de cinquante ans et ces circuits sont probablement parmi les mieux décrits du cerveau. Pourtant, les chercheurs n’ont pas encore tout découvert. Continuer la lecture

Un bout de doigt permet de mieux comprendre la réparation des tissus

Freda Miller
Freda Miller

Quand un triton perd un membre en raison d’une blessure, il repousse tout simplement. Les mammifères ne sont pas aussi chanceux, puisque l’évolution ne nous a pas laissé cette capacité de régénération. Il existe une exception cependant, puisque le bout des doigts peut se régénèrer à partir de l’extrémité distale (le bout du doigt) jusqu’à la racine de l’ongle chez les souris et les humains. Comment ce phénomène se produit est en grande partie inconnu. Continuer la lecture

Un analgésique populaire peut entraver votre capacité à remarquer des erreurs, disent des chercheurs de l’Université de Toronto

Daniel Randles
Daniel Randles

« Nous ne comprenons pas entièrement comment l’acétaminophène affecte le cerveau»  selon Dan Randles.

L’acétaminophène est un analgésique efficace et connu depuis plus d’un siècle, mais une nouvelle étude de l’Université de Toronto montre qu’il pourrait également entraver la détection des erreurs dans le cerveau. Continuer la lecture

Deux protéines « catalysent » l’Alzheimer

Pedro Rosa-Neto
Pedro Rosa-Neto

Depuis des années, les neuroscientifiques se demandent comment deux protéines anormales, appelées bêta-amyloïde et tau, s’accumulent dans le cerveau, finissent par l’endommager et causer la maladie d’Alzheimer. Laquelle des deux protéines « catalyse » la démence ? Les deux, selon une étude menée par des chercheurs de l’Institut universitaire en santé mentale Douglas.

Dans la revue Molecular Psychiatry, l’équipe du Dr Pedro Rosa-Neto, neurologue clinicien au Douglas et professeur adjoint à l’Université McGill (départements de neurologie, de neurochirurgie et de psychiatrie), montre pour la première fois que les interactions entre les protéines bêta-amyloïde et tau entraînent des dommages cérébraux chez des personnes ne présentant aucun trouble cognitif. Continuer la lecture

Une nouvelle étude de l’Université Western montre comment nous apprenons en regardant les autres

Paul Gribble
Paul Gribble

Une nouvelle étude de l’Université Western montre que les parties de notre cerveau qui encodent notre sens du toucher sont activées quand on regarde quelqu’un d’autre apprendre une habileté manuelle.

Les conclusions de Heather McGregor et de Paul Gribble du Western Brain and Mind Institute ont été publiés dans la prestigieuse revue Current Biology. Continuer la lecture

Des chercheurs de Québec travaillent à reconstruire le système nerveux

Imaginez réparer les moelles épinières et cerveaux blessés. Plusieurs croiront que cet objectif relève de la science-fiction, mais c’est pourtant le but que des chercheurs à travers le monde visent. Ils ont développé et testé des moyens de rebâtir le système nerveux et de restaurer sa fonction. Certains ont même eu du succès dans le laboratoire. Continuer la lecture

Pourquoi certaines personnes ont-elles de la difficulté à jouer à « statue » ?

Au parc, un jeu populaire pour les enfants de tous âges est «statue». Le concept est assez simple. Un leader dit aux participants qu’ils sont libres de se déplacer jusqu’à ce que tout le monde soit invité à se figer. Ceux qui ne s’arrêtent pas soudainement sont éliminés et le jeu se poursuit. C’est une excellente façon d’apprendre à faire face aux stimuli environnementaux et à mieux contrôler ses capacités locomotrices. Mais c’est surtout une partie de plaisir. Continuer la lecture

Peut-on briser la cage mentale du SSPT ?

Le syndrome de stress post-traumatique (SSPT) est un fléau pour quiconque en souffre. Les symptômes sont déchirants – cauchemars, flashbacks, mauvaise qualité de sommeil, irritabilité, et manque de concentration. Certains se sentent même déconnectés de la réalité, comme s’ils étaient pris dans une cage mentale dont ils ne pourraient se libérer.

Bien que les professionnels de la santé puissent identifier les signes externes du SSPT, trouver la cause interne s’avère difficile. Les chercheurs ont tenté pendant des décennies de trouver les causes psychologiques et neurologiques, et ont trouvé des facteurs associés à l’apparition de la maladie, comme des altérations des niveaux de sérotonine et de cortisol et de la signalisation électrochimique dans le cerveau. Certains modèles ont été développés pour tenter d’expliquer comment le SSPT se développe, mais aucun ne peut expliquer comment ce piège se forme et pourquoi il est si difficile d’en sortir. Continuer la lecture