Félicitations aux neuroscientifiques canadiens élus nouveaux membres de la Société royale du Canada cette année, et ont désigné la promotion entrante du Collège de nouveaux chercheurs et créateurs en art et en science.
« La Société royale du Canada est ravie de reconnaître la promotion exceptionnelle de personnes intronisées cette année, car les contributions de ces artistes, chercheurs et scientifiques exceptionnels ont eu un impact significatif dans leurs disciplines respectives, tant au niveau national qu’international », a déclaré le président de la SRC, Jeremy McNeil.
Bravo à ces nouveaux membres de la Société royale du Canada:
ADDINGTON, Jean – Department of Psychiatry, University of Calgary
Jean Addington est une chercheuse de renommée internationale dans les domaines de la schizophrénie, de la psychose précoce et de la prévention précoce des maladies mentales graves. Ses travaux ont contribué de manière significative à la compréhension et au développement de stratégies préventives et d’interventions précoces en psychiatrie, en particulier pour les jeunes à risque de développer des psychoses et d’autres maladies mentales graves. Son programme de recherche novateur et reconnu internationalement vise à transformer la vie de ces jeunes à risque.
DAVIS, Karen – Department of Surgery and Institute of Medical Science, University of Toronto
Karen Davis est reconnue sur le plan international pour ses recherches neuroscientifiques pionnières et influentes utilisant l’électrophysiologie, la psychophysique et les approches d’imagerie cérébrale qui ont permis d’améliorer notre compréhension des mécanismes sous-jacents à la douleur et sa modulation. Grâce à ses activités de mentorat, ses rôles de leader et son poste de présidente de la Société canadienne de la douleur, elle a fait progresser les domaines de la douleur et des neurosciences et a plaidé en faveur de stratégies et de politiques de neuroéthique ayant un impact sur les personnes vivant avec une douleur chronique.
SAKSIDA, Lisa – Department of Physiology & Pharmacology, Western University
Lisa Saksida a apporté des contributions importantes théoriques et expérimentales à notre compréhension des fondements neurobiologiques des processus cognitifs. Son approche collaborative et interdisciplinaire lui permet de couvrir plusieurs niveaux d’analyse – de la molécule au comportement – pour répondre à des questions fondamentales sur le cerveau dans la santé et la maladie et pour mieux traduire en pratique clinique les réponses à ces questions.
Collège de nouveaux chercheur
GRAHN, Jessica – Department of Psychology, Western University
Jessica Grahn est une leader mondiale en neuroscience cognitive de la musique. Elle étudie les raisons pour lesquelles nous bougeons au rythme de la musique ainsi que les liens entre le mouvement et le rythme dans le cerveau. En plus d’utiliser la neuroimagerie pour comprendre comment les zones motrices du cerveau répondent à différents types de rythme, elle examine également comment le rythme et la musique affectent les personnes ayant un dysfonctionnement des aires motrices, tel que la maladie de Parkinson et les accidents vasculaires cérébraux.
LEBEL, Catherine – Department of Radiology, University of Calgary
Catherine Lebel est titulaire d’une Chaire de recherche du Canada de niveau 2 en neuroimagerie pédiatrique. Elle mène des recherches interdisciplinaires utilisant des techniques avancées d’image par résonance magnétique (IRM) pour étudier la maturation cérébrale et son lien avec les facteurs cognitifs, comportementaux et environnementaux. Elle est reconnue pour ses contributions fondamentales à la compréhension du développement cérébral chez les enfants ayant un développement typique et ceux souffrant de troubles du développement neurologique, tels que le syndrome d’alcoolisme fœtal.
WINSTANLEY, Catharine – Department of Psychology, The University of British Columbia
Catharine Winstanley étudie la neurobiologie qui sous-tend l’impulsivité et la prise de décision, dans le but d’améliorer les traitements contre la dépendance et les troubles compulsifs. Son travail démontre que l’association des gains avec des sons et des lumières de type casino pendant les simulations de jeu augmente la tendance à prendre des décisions risquées chez les rats et les humains, et modifie aussi la sensibilité du système dopaminergique. Cette recherche peut aider à expliquer pourquoi les jeux de hasard électroniques sont si addictifs et pourquoi la toxicomanie et la dépendance au jeu coexistent bien souvent.