Une nouvelle approche pour réduire le risque de rechute chez les consommateurs de drogue
Dans le cerveau, les cellules microgliales jouent un rôle clé pour limiter les effets nocifs de la cocaïne, selon une étude importante menée par une équipe de l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill (IR-CUSM) à Montréal. Continuer la lecture →
Depuis des décennies, les neuroscientifiques débattaient âprement de l’implication du sommeil paradoxal, phase où les rêves apparaissent, dans la formation de la mémoire.
Dans une étude publiée dans Science, des chercheurs de l’Institut universitaire en santé mentale Douglas (Université McGill) et de l’Université de Berne montrent pour la première fois que le sommeil paradoxal joue ce rôle essentiel dans la consolidation de la mémoire — tout du moins chez des souris. Continuer la lecture →
Maurice Chacron et son équipe à l’Université McGill ont découvert que les neurones sensoriels peuvent coder efficacement des stimuli en s’assurant que le réglage du neurone soit adapté, statistiquement, aux stimulis présents dans l’environnement naturel de l’organisme.
Publié dans Nature Communications, leur étude montre que des canaux à potassium de petite conductance activés par le calcium (canaux SK) régulent et optimisent les réponses neuronales sensorielles aux stimuli naturels. Des variations de conductance des canaux SK ont perturbé l’accord neuronal, ce qui a compromis le codage optimal et les réponses comportementales. Continuer la lecture →
Le ciblage du nocicepteur intranucléaire diminue la transmission de la douleur
C’est bien connu : l’emplacement est le critère no 1 en immobilier. Or, il semble que ce soit le cas aussi pour le soulagement de la douleur. Selon une nouvelle étude publiée dans Nature Communications, l’emplacement des récepteurs qui transmettent les signaux de la douleur, appelés nocicepteurs, a de l’importance. Il déterminerait l’intensité de ces signaux et l’efficacité de leur blocage par des médicaments. Continuer la lecture →
Des chercheurs percent le mystère de la rapidité de la neurotransmission.
Selon une nouvelle étude, la vitesse de traitement fulgurante du cerveau tient en partie aux interactions étonnamment complexes entre les récepteurs des neurotransmetteurs et d’autres protéines clés.
Des scientifiques de l’Université McGill et leurs collaborateurs des universités d’Oxford et de Liverpool ont appliqué diverses techniques expérimentales pour étudier les récepteurs AMPA. Ces macromolécules protéiques d’action rapide jouent un rôle de premier plan dans les voies de signalisation du cerveau. Les résultats de l’étude ont été publiés en ligne dans la revue Neuron. Continuer la lecture →
Des chercheurs de l’Institut de recherche sur le cerveau et le psychisme de l’Université d’Ottawa ont découvert un ensemble de règles régissant la façon dont les circuits cérébraux se développent au cours des premières années de la vie, offrant ainsi une nouvelle perspective sur les troubles neurologiques du développement comme l’autisme et la schizophrénie.
Publiée dans Neuron, l’une des revues spécialisées exerçant le plus d’influence dans le domaine de la neuroscience, leur étude montre la façon dont la plasticité cérébrale guide le développement du cerveau à l’échelle microscopique, ce qui explique finalement la manière dont le cerveau adulte fonctionne. Continuer la lecture →
Keith MuraiUne équipe dirigée par l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill (IR-CUSM) à Montréal, a ajouté un morceau au casse-tête complexe qu’est le cerveau. L’étude qui vient d’être publiée en ligne dans la revue Science, démontre que les fonctions des astrocytes – cellules du cerveau qui jouent un rôle fondamental dans la fonction cérébrale – pourraient être ajustées par les neurones en réponse à des lésions et des maladies. Cette découverte, montrant que le cerveau a une bien plus grande capacité d’adaptation aux changements qu’on ne le pensait, pourrait avoir des conséquences importantes sur l’épilepsie, les troubles du mouvement, ou encore les maladies psychiatriques et neurodégénératives. Continuer la lecture →
Des animaux incapables de libérer la noradrénaline deviennent vulnérables à la dépression.
L’équipe de Bruno Giros, chercheur à l’Institut universitaire en santé mentale Douglas et professeur dans le département de psychiatrie de l’Université McGill, démontre pour la première fois un lien entre les neurones noradrénergiques et la vulnérabilité à la dépression. Cette découverte, publiée dans la prestigieuse revue Nature Neuroscience, ouvre la voie à de nouveaux traitements de la dépression ciblant le système adrénergique. Continuer la lecture →
Stephanie BorglandLa suralimentation est le premier facteur déterminant l’obésité, qui est l’une des plus importants problèmes de santé affectant les Canadiens. Une nouvelle étude animale en provenance du Hotchkiss Brain Institute (HBI) à l’université de Calgary, montre comment un régime à haute teneur en gras altère rapidement les el circuits de récompense du cerveau, ce qui peut conduire à une augmentation des comportements de recherche de nourriture et de prise de risque pour obtenir de la nourriture. L’étude a été publié le 15 février dans la revue scientifique Proceedings of the National Academy of Sciences of the United States. Continuer la lecture →
La découverte d’une nouvelle voie de signalisation dans les neurones pourrait aider les chercheurs à comprendre comment protéger le cerveau pendant un AVC. Les chercheurs ont longtemps pensé qu’une protéine appelée récepteur NMDA était la principale responsable de la mort des neurones pendant un AVC, mais une nouvelle étude chez l’animal montre qu’en fait, c’est l’interaction entre les récepteurs NMDA et une autre protéine appelée pannexin-1, qui provoque la mort des neurones. La découverte a été faite au Hotchkiss Brain Institute (HBI), Cumming School of Medicine à l’université de Calgary, et publiée cette semaine dans la revue Nature Neuroscience. Continuer la lecture →