Alamjeet Kaur Chauhan-Puri, Queen’s University
Publication scientifique primée:
Chauhan AK, Magoski NS (2019) Hydrogen peroxide gates a voltage-dependent cation current in Aplysia neuroendocrine cells. J Neurosci 39:9900-9913. https://www.jneurosci.org/content/39/50/9900
Financement:
Ce travail a été financé par les Instituts de recherche en santé du Canada
Alamjeet Kaur Chauhan-Puri vit et travaille à Kingston, Ontario.
Le peroxyde d’hydrogène peut agir comme une molécule de signalisation et provoquer l’activation des neurones
Le peroxyde d’hydrogène (H2O2) est produit dans l’organisme comme un sous-produit normal du métabolisme. Il a été lié à l’inflammation, au stress et à la mort cellulaire, ce qui pourrait contribuer au vieillissement et aux maladies neurodégénératives telles que les maladies d’Alzheimer et de Parkinson. Cependant, il est de plus en plus évident que l’H2O2 peut également jouer un rôle dans la physiologie normale.
Alamjeet Kaur Chauhan-Puri, doctorante auprès du Dr. Neil Magoski à l’Université Queen’s, a maintenant fourni des preuves d’un tel rôle physiologiquement pertinent pour l’H2O2. Elle a récemment montré que l’H2O2 peut jouer un rôle important dans la reproduction d’un escargot marin appelé Aplysia californica. En utilisant des cellules neuroendocrines, connues sous le nom de «bag cell neurons», elle a découvert que l’H2O2 provoque une décharge prolongée des neurones, connue sous le nom de «afterdischarge». Cette décharge à long terme culmine par la libération d’hormones et la reproduction.
Ces résultats remettent en question le concept selon lequel l’H2O2 est principalement associé à l’inflammation et aux états pathologiques observés dans les maladies neurodégénératives. En utilisant les réponses bien caractérisées du système modèle Aplysia, les chercheurs ont pu montrer que l’H2O2 peut également avoir des fonctions de signalisation importantes chez les animaux en bonne santé.
Alamjeet Kaur Chauhan-Puri
Alamjeet Kaur Chauhan-Puri a réalisé ces expériences lors de son doctorat dans le laboratoire du Dr. Neil Magoski à l’Université Queen’s. Elle a réalisé toutes les expériences décrites dans cette étude, a recueilli et analysé les données générées et a rédigé le manuscrit, qui a été édité par le Dr Magoski.