L’Association canadienne des neurosciences est fière d’annoncer que Stephanie L Borgland, du Hotchkiss Brain Institute à l’University of Calgary, recevra un prix du jeune chercheur de l’ACN 2014. Elle recevra son prix lors de la cérémonie d’ouverture de notre congrès annuel, le 25 mai prochain.
«Stephanie Borgland a prouvé qu’elle est une leader dans son domaine. Elle a la vision, les capacités intellectuelles et la motivation pour mener une carrière exceptionnelle en recherche en neuroscience.»
-Samuel Weiss, PhD, FRSC, Professor and Director, Hotchkiss Brain Institute
Dr Stephanie Borgland étudie les neurosciences qui sous-tendent la motivation abberante liée aux problèmes de dépendance et à l’obésité. Dans notre société, le niveau de sensibilisation du public sur les effets néfastes sur la santé de l’obésité est assez grand pour que la majorité des personnes obèses le deviennent tout en connaissant les conséquences néfastes de cet état. De même, une caractéristique centrale de la dépendance aux drogues est une perte de contrôle inhibitoire de la recherche de drogue, malgré les conséquences négatives. Les mécanismes du cerveau qui sous-tendent la motivation anormalement élevée qui mènent à l’obésité et à la dépendance pourraient être similaires. Stephanie Borgland et son équipe se concentrent sur les mécanismes neuronaux qui mènent des individus à manger pour des raisons autres que la faim.
Stephanie Borgland est reconnue internationalement pour ses recherches innovantes – plusieurs de ses découvertes ont été publiées dans les plus importants journaux en neurosciences (incluant Nature Neuroscience, Neuron, The Journal of Neuroscience et Biological Psychiatry). Son laboratoire utilise de nombreuses techniques pour explorer comment les régions du cerveau responsables de l’évaluation d’une récompense et de la motivation du comportement sont reprogrammés par la consommation de nourriture contenant beaucoup de gras. Son laboratoire a fait des découvertes excitantes expliquant comment des peptides signalant la satiété, comme l’insuline et la leptine, modulent les neurones à dopamine impliqués dans le renforcement et la motivation. Cette compréhension est une des clés pour comprendre les facteurs neurobiologiques qui sous-tendent la motivation à commencer ou à arrêter de manger.
Publications-clés
Insulin induces long-term depression of ventral tegmental area dopamine neurons via endocannabinoids. Labouèbe G, Liu S, Dias C, Zou H, Wong JC, Karunakaran S, Clee SM, Phillips AG, Boutrel B, Borgland SL., Nat Neurosci. 16(3):300-8, 2013
Presynaptic Leptin Action Suppresses Excitatory Synaptic Transmission onto Ventral Tegmental Area Dopamine Neurons, Jennifer L. Thompson and Stephanie L. Borgland, Biol Psychiatry 73:860–868, 2013
Insulin in the ventral tegmental area reduces hedonic feeding and suppresses dopamine concentration via increased reuptake, Dmitry. M. Mebel, Jovi. C. Y. Wong, Yifei. J. Dong and Stephanie. L. Borgland, European Journal of Neuroscience, Vol. 36, pp. 2336–2346, 2012
Orexin A/Hypocretin-1 Selectively Promotes Motivation for Positive Reinforcers Stephanie L. Borgland, Shao-Ju Chang, M. Scott Bowers, Jennifer L. Thompson, Nicole Vittoz, Stan B. Floresco, Jonathan Chou, Billy T. Chen, and Antonello Bonci, Journal of Neuroscience, 29(36):11215–11225, September 9, 2009
Orexin A in the VTA Is Critical for the Induction of Synaptic Plasticity and Behavioral Sensitization to Cocaine, Stephanie L. Borgland, Sharif A. Taha, Federica Sarti, Howard L. Fields, Antonello Bonci, Neuron 49, 589–601, February 16, 2006
Plus d’information
Pour plus d’information au sujet du Dr Borgland et de sa recherche, veuillez visiter sa page de profil au Hotchkiss Brain Institute: http://www.hbi.ucalgary.ca/members/borgland